Pierre Karl Péladeau soutient qu’il faut agir « maintenant » pour le Cirque
Il est important d’agir « rapidement » pour « assurer la pérennité » du Cirque du Soleil, a insisté hier le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau.
« C’est difficile de penser qu’une situation peut être plus précaire » que celle de l’entreprise de divertissement en déroute, a affirmé le grand patron de Québecor, en marge de l’assemblée des actionnaires de la société.
Le 5 mai, Québecor a confirmé son intérêt à acheter le Cirque. Le conglomérat s’est dit prêt à investir des centaines de millions de dollars dans l’empire circassien afin de ramener sa propriété au Québec.
PAS D’AUTRE COMMENTAIRE
Or, mercredi, l’agence Bloomberg a révélé que Québec songerait à prêter jusqu’à 500 M$ au Cirque pour aider la compagnie à traverser la crise de la COVID-19. Ce prêt serait conditionnel à des prêts de la Caisse de dépôt et d’un groupe chinois, tous deux des investisseurs importants du Cirque dans sa forme actuelle.
M. Péladeau a préféré ne pas commenter cet intérêt potentiel d’Investissement Québec.
« Ce sera [au gouvernement Legault] de prendre ses responsabilités en fonction de leur décision » à ce chapitre, a-t-il déclaré. « Ce serait inapproprié pour moi de commenter publiquement la transaction potentielle », a-t-il répété en anglais.
Rappelons que la Banque Nationale a été mandatée par le Cirque afin de le conseiller dans ses démarches de sauvetage, notamment pour déterminer s’il est plus avantageux pour l’entreprise d’être vendue ou d’obtenir une nouvelle injection d’argent de ses propriétaires actuels.