Les principales conséquences d’un report de votre retraite
Avec tout ce qui se passe, vous vous demandez peut-être comment améliorer votre plan de retraite.
Ce projet qui consistait à épuiser votre capital à 80 ans, puis pour la suite, à vous dire « advienne que pourra », ne vous inspire plus confiance.
Que faire pour redresser la barre ? Il n’y a pas 36 solutions. Pour la plupart, on ne dispose que de deux manettes pour manoeuvrer : le taux d’épargne et l’âge de la retraite.
COMMENT CHIFFRER ÇA ?
L’Institut C.D. Howe a tenté de répondre à cette question de façon générale. Il a récemment publié les résultats d’une recherche qui montre l’effet de la prolongation de la carrière sur les revenus de pension chez les travailleurs qui contribuent à un régime de retraite à cotisations déterminées (de plus en plus la norme). Ces régimes ne garantissent pas le montant de la rente, comme de l’épargne personnelle dans un Régime enregistré d’épargne retraite (RÉER).
Ce qui rend l’étude originale, c’est qu’elle montre ce qu’il aurait fallu épargner de plus, à partir de l’âge de 30 ans, pour prendre sa retraite un an plus tôt sans rogner son train de vie.
Les chercheurs en conviennent, de tels résultats ne sont possibles qu’en simplifiant la réalité.
Ils ont dû s’appuyer sur des hypothèses qui ne reflètent pas la situation de chacun, et se basent sur des revenus avant impôts (on comble nos besoins avec des revenus nets).
LE 10 % DU SALAIRE
Les auteurs de la recherche ont utilisé comme point de départ une épargne constante de 10 % du salaire brut dans un régime de retraite à compter de 30 ans.
Au bout de la carrière, ils convertissent les sommes épargnées en rentes viagères, avant impôt.
Ils s’appuient sur un taux d’inflation de 2 % et des rendements de l’épargne de 5 %.
Les résultats tiennent compte des régimes de retraite publics.
Il est ici question de la Pension de la sécurité de la vieillesse, la PSV, ainsi que de l’équivalent du Régime des rentes du Québec, le RRQ, dans le reste du Canada.
Les rentes de ces régimes publics sont bonifiées à vie pour chaque année qu’on reporte sa retraite.