Le Journal de Montreal

Monique Mercure en cinq rôles marquants

L’actrice québécoise s’est éteinte ce week-end d’un cancer à l’âge de 89 ans

- MAXIME DEMERS, Le Journal de Montréal

Monique Mercure, l’une des plus grandes actrices du Québec, s’est éteinte la fin de semaine dernière à l’âge de 89 ans après avoir combattu un cancer de la gorge. Pendant plus de 60 ans, elle a brillé sur les planches et à l’écran et est même devenue, en 1977, la première Québécoise à remporter le prestigieu­x Prix d’interpréta­tion féminine du Festival de Cannes. Voici cinq de ses rôles les plus marquants : DEUX FEMMES EN OR (1970)

Après avoir joué quelques premiers rôles au cinéma, Monique Mercure connaît un premier grand succès populaire grâce à son personnage de banlieusar­de délurée dans Deux femmes en or. Dans cette comédie érotique réalisée par Claude Fournier, elle et Louise Turcot incarnent deux femmes au foyer qui, en l’absence de leurs maris, se désennuien­t de leur quotidien monotone en séduisant des hommes. Suivant la vague des « films de fesses » québécois de la fin des années 1960 (dont Valérie et L’initiation), Deux femmes en or a connu un succès fracassant en salles, récoltant plus de 2 millions de dollars aux guichets, un exploit phénoménal pour un film québécois à l’époque.

MON ONCLE ANTOINE (1971)

Un an après avoir incarné une séductrice dans Deux femmes

en or, Monique Mercure hérite d’un autre rôle de femme fatale dans ce film de Claude Jutra considéré aujourd’hui comme une des oeuvres les plus importante­s du cinéma québécois. Renouant avec Jutra qui l’avait déjà dirigée dans À tout prendre quelques années plus tôt (en 1963), l’actrice, alors âgée d’une quarantain­e d’années, crève l’écran sous les traits d’Alexandrin­e, la séduisante femme du médecin du village.

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