Le Journal de Montreal

Simon Olivier Fecteau retrouve Ces gars-là

- RAPHAËL GENDRON-MARTIN Tiger

Après avoir livré le Bye Bye 2019, le réalisateu­r Simon Olivier Fecteau avait prévu une période tranquille d’écriture. L’arrivée de la pandémie, et du confinemen­t, n’a pas énormément changé ses plans. « Mais je n’ai pas été capable de me concentrer comme je l’aurais voulu », admet-il.

Confiné en solitaire – une période qu’il reconnaît ne pas être toujours facile –, Simon Olivier Fecteau se considère tout de même chanceux dans la crise malgré tout.

« J’ai avancé quelques dossiers, mais je suis beaucoup moins productif qu’à l’habitude, remarque-t-il. Cette crise mondiale affecte mon focus, j’ai de la difficulté à m’en détacher. Mais peu à peu, on s’habitue à la normale. L’humain est résilient. »

La situation des plateaux de tournage étant toujours incertaine pour les prochains mois, Simon Olivier ne sait toujours pas s’il y aura un Bye Bye àlafin de l’année et encore moins s’il y prendra part. « Il n’y a rien de confirmé pour le moment. On verra », se limite-t-il à dire.

Il y a quelques jours, il a accueilli avec plaisir l’arrivée de la série Ces gars-là, sur la plateforme CRAVE. De 2014 à 2016, sur V, Simon Olivier avait partagé la vedette de cette série avec l’humoriste Sugar Sammy. Il avait aussi réalisé les épisodes des trois saisons, en plus de participer aux textes.

« C’est une série de deux amis, un Québécois de souche et un Québécois d’origine indienne, dit Simon Olivier. Je pense que la série est plus actuelle que jamais. Il y a un humour irrévérenc­ieux et aucun sujet n’est tabou. »

LA RÉALITÉ DÉPASSE LA FICTION

Toujours au petit écran, il a bien sûr suivi la populaire série de Netflix,

King. « Je pense que ç’a frappé l’imaginaire de tout le monde, le mien aussi, observe-t-il.

Les personnage­s sont plus grands que nature. Parfois, la réalité dépasse nettement la fiction. Si j’avais écrit les personnage­s, on m’aurait dit que ce n’est pas réaliste ! »

Chaque semaine, il regarde aussi les points de presse de François Legault et Horacio Arruda à propos de la COVID-19. « C’est ma série québécoise préférée ! Il y a beaucoup de revirement­s. »

Côté cinéma, Simon Olivier a opté pour la nostalgie en regardant à nouveau Retour vers le futur. « C’est toujours bon. C’est fou qu’un film sorti en 1985 soit encore aussi actuel et bon. » Il a aussi revu le film québécois La grande séduction. « C’est un bijou, ce film. »

Le réalisateu­r a également profité des dernières semaines pour faire du jogging et de l’entraîneme­nt, en plus de s’occuper de rénovation­s qui étaient déjà prévues.

S’étant récemment acheté une nouvelle moto, après avoir passé son cours à l’automne, Simon Olivier a fait quelques randonnées à Montréal, dans les derniers jours. « Je ne veux pas ambitionne­r durant le confinemen­t, mais je l’ai fait pour me changer les idées », dit-il.

 ?? PHOTO COURTOISIE ?? Simon Olivier Fecteau en confinemen­t.
PHOTO COURTOISIE Simon Olivier Fecteau en confinemen­t.

Newspapers in French

Newspapers from Canada