OUBLIE ÇA, GARY
Il y a des commerces qui font des affaires d’or et il y en a d’autres qui mangent leurs bas.
Dans certains secteurs de l’alimentation, du transport, de la quincaillerie, du jardinage, l’argent coule à flots. Pour des besoins essentiels, ou alors dans des domaines où l’éloignement à deux mètres est facile et contrôlable. Pour les autres, c’est la dèche, et nombre de commerces ne s’en remettront pas.
Le sport professionnel se débat et tente de sauver les meubles, mais malheureusement, ce ne sera pas possible de rapiécer.
Au hockey, que Gary Bettman le veuille ou non, la fin de la saison, les séries éliminatoires et le repêchage ne pourront se régler dans le même carrefour. Il faut abandonner le reste de la campagne, ce qui vient invalider la réelle qualification pour les séries qui, en toute logique, ne peuvent avoir lieu en été à travers la reprise des autres grands sports, tels que le baseball, le football, le basket.
LA SAISON DE LA PANDÉMIE
Il ne reste que le repêchage qui, malheureusement pour les propriétaires d’équipe, ne rapporte même pas une cenne canadienne.
Imaginez mettre en action les équipes qualifiées pour les séries alors que les joueurs ne se sont pas entraînés collectivement depuis plus de deux mois. Ça n’a aucun sens.
La saison 2019-2020 sera celle de la COVID-19. Des trophées individuels pour les joueurs, mais rien pour les équipes. Pas de championnat, pas de Coupe Stanley. On s’essuie et on recommence à partir d’un repêchage, quelque part début août.
Voilà mon opinion et je la partage.