Les étapes à suivre
À notre arrivée, une dizaine de personnes attendaient déjà de subir un test. C’est la course contre la montre pour que tout soit en place à 10 h. Les employés se préparent à accueillir les premiers patients à qui on remet des masques.
Une intervenante psychosociale sonde les personnes qui attendent. « Il y a parfois des gens qui ont perdu un proche dans la dernière semaine ou encore qui n’ont parlé à personne depuis deux mois », explique Marie-Noël Dion. Elle s’assure d’adresser ceux qui en ont besoin aux ressources locales appropriées.
Le patient doit sortir sa carte d’assurance maladie. On lui demande s’il a été en contact avec une personne infectée ou s’il a des symptômes de la COVID-19. Lors du passage du Journal, hier, seulement les gens qui avaient été directement en contact avec une personne atteinte ou ceux qui présentaient des symptômes étaient testés. « Les critères peuvent changer d’heure en heure. Il faut vérifier sur le site web de la santé publique avant. Ce qui est dit en point de presse, ce n’est pas toujours exactement ce qu’on fait sur le terrain », insiste le chef d’équipe d’une des cliniques mobiles, Réjean
Savard.
Le patient peut ensuite entrer dans le bus par la porte principale. Une infirmière, ici Magali Demuy, assise sur le siège conducteur, procède à son inscription et l’achemine à l’un des trois postes de dépistage à l’arrière du véhicule.
L’un des trois « préleveurs » insère un coton-tige dans le nez et dans la bouche du patient. Sur la photo, Di Sun est bien protégée pour effectuer les prélèvements.
Une fois le test effectué, un aideinfirmier recueille les prélèvements et les place dans un sac. Quelques vérifications finales sont effectuées et les tests sont acheminés aux laboratoires dans des glacières.
Le patient sort par la porte arrière. Le processus à l’intérieur de l’autobus a duré moins de cinq minutes, comme ce fut le cas pour Nouha Dahahri.