Un été malgré tout
Je ne suis pas dans le secret des quatre Cavaliers de l’Apocalypse. Je dois toutefois vous avouer que je tiens l’actuel virus pour un ennemi intelligent et patient qui ne cessera jamais de nous menacer dans une guerre sans fin.
Même dans des milliers d’années, des virus dans son genre rôderont près de nos descendants en essayant de découvrir leur talon d’Achille.
Pendant toute la première moitié de ma vie, on avait mortellement peur d’une chose : l’holocauste nucléaire.
On s’imaginait qu’allègrement, les hommes se lanceraient des ogives par la tête, rayant de ce fait toute trace de vie sur terre.
La crise des missiles de Cuba fut le premier grand moment d’angoisse existentielle télévisée.
COVID-483
Depuis que j’ai vu La Guerre des mondes, inspiré du roman de H. G. Wells, je pense que c’est la sournoiserie des virus et des bactéries qui viendra peut-être à bout de nous… tout comme ces envahisseurs martiens auxquels les humains s’avéraient incapables de résister.
Le coronavirus actuel, qui n’aime pas les vieux, les gros, les diabétiques ou les hypertendus, s’avère très sélectif. Mais dans des décennies, voire des siècles, un rejeton lointain de la COVID-19, peut-être la COVID-483, essaiera une nouvelle mutation pour éradiquer notre espèce aussi fragile qu’arrogante.
DERNIER MOT
« Les virus savent ménager leurs victimes, rétorquent les virologues. Un virus qui anéantirait l’espèce qu’il parasite s’éradiquerait lui-même. » Jusqu’à maintenant, ce scientifique optimiste a eu raison. Mais si un jour il a tort, il ne restera plus personne pour lui faire remarquer son erreur !
Regardez bien le grand boum de popularité des études en virologie et en épidémiologie au cours des prochaines décennies ! Avec les virus comme avec les ennemis visibles, l’adage est valable : si tu veux la paix, prépare la guerre !