Options pour limiter les abandons
Obligée de mettre en place des « rencontres d’abandon sur rendez-vous » pour limiter les allées et venues, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) est satisfaite de voir plusieurs propriétaires revenir sur leur décision après avoir pris connaissance de solutions.
« En prenant le temps de discuter avec les gens, on les aide souvent à trouver des alternatives, souligne la directrice générale, Élise Desaulniers.
Par exemple, si quelqu’un a des ennuis financiers, on va le diriger vers des banques alimentaires où on sait qu’il y a de la nourriture pour animaux ».
Depuis le début de la pandémie, la SPCA a dû limiter l’arrivée de nouveaux pensionnaires aux plus urgents.
Le contexte s’est avéré idéal pour instaurer des « rencontres d’abandon », une idée que l’organisme voulait mettre en place depuis un moment.
« La clé du succès, c’est de limiter les arrivées. La pire chose qui peut survenir à un animal, c’est de se retrouver dans un refuge », affirme-t-elle.
APLATIR LA COURBE
Il existe aussi des groupes Facebook permettant aux gens qui doivent se résigner à abandonner leur compagnon de discuter directement avec une famille d’accueil intéressée, pour éviter de passer par un refuge.
La directrice tente d’aplatir la courbe des abandons du 1er juillet en acceptant déjà certains animaux. L’organisme reçoit une trentaine d’appels par semaine à ce sujet.
Contrairement aux années précédentes, la SPCA ne pourra pas organiser sans frais ses journées d’adoption, où elle pouvait faire une centaine d’adoptions par jour.
La SPCA a lancé une campagne le mois passé pour demander aux propriétaires de logements de faire preuve de compassion.