Le Journal de Montreal

Options pour limiter les abandons

- ROXANE TRUDEL

Obligée de mettre en place des « rencontres d’abandon sur rendez-vous » pour limiter les allées et venues, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) est satisfaite de voir plusieurs propriétai­res revenir sur leur décision après avoir pris connaissan­ce de solutions.

« En prenant le temps de discuter avec les gens, on les aide souvent à trouver des alternativ­es, souligne la directrice générale, Élise Desaulnier­s.

Par exemple, si quelqu’un a des ennuis financiers, on va le diriger vers des banques alimentair­es où on sait qu’il y a de la nourriture pour animaux ».

Depuis le début de la pandémie, la SPCA a dû limiter l’arrivée de nouveaux pensionnai­res aux plus urgents.

Le contexte s’est avéré idéal pour instaurer des « rencontres d’abandon », une idée que l’organisme voulait mettre en place depuis un moment.

« La clé du succès, c’est de limiter les arrivées. La pire chose qui peut survenir à un animal, c’est de se retrouver dans un refuge », affirme-t-elle.

APLATIR LA COURBE

Il existe aussi des groupes Facebook permettant aux gens qui doivent se résigner à abandonner leur compagnon de discuter directemen­t avec une famille d’accueil intéressée, pour éviter de passer par un refuge.

La directrice tente d’aplatir la courbe des abandons du 1er juillet en acceptant déjà certains animaux. L’organisme reçoit une trentaine d’appels par semaine à ce sujet.

Contrairem­ent aux années précédente­s, la SPCA ne pourra pas organiser sans frais ses journées d’adoption, où elle pouvait faire une centaine d’adoptions par jour.

La SPCA a lancé une campagne le mois passé pour demander aux propriétai­res de logements de faire preuve de compassion.

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ÉLISE DESAULNIER­S SPCA

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