Le Journal de Montreal

La Chine responsabl­e d’une « tuerie de masse mondiale »

Trump accuse Pékin d’avoir mal géré l’éclosion du virus WASHINGTON | (AFP) Le président américain Donald Trump a encore haussé le ton hier sur la gestion du coronaviru­s par la Chine, affirmant qu’elle portait la responsabi­lité d’une « tuerie de masse mon

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Le locataire de la Maison-Blanche martèle depuis plusieurs semaines que le lourd bilan de la COVID-19 – plus de 325 000 morts à travers le monde, dont plus de 92 000 aux États-Unis – aurait pu être évité si Pékin avait mieux réagi dès l’apparition du virus dans la ville de Wuhan.

Mais l’escalade verbale prend chaque jour un ton plus acrimonieu­x.

« UN CINGLÉ »

« Un cinglé en Chine vient de publier un communiqué accusant tout le monde à l’exception de la Chine pour le virus qui a tué des centaines de milliers de personnes », a tweeté Donald Trump hier matin.

« Merci d’expliquer à cet abruti que c’est “l’incompéten­ce de la Chine”, et rien d’autre, qui a provoqué cette tuerie de masse mondiale ! », a-t-il ajouté.

Pékin assure de son côté avoir transmis le plus vite possible toutes les informatio­ns à l’Organisati­on mondiale de la santé (OMS).

Accusant l’OMS d’être une « marionnett­e de la Chine », le président américain lui a donné un mois pour engager des réformes et obtenir des résultats significat­ifs. Avec, à défaut, la menace de quitter cet organe dont les États-Unis étaient traditionn­ellement le premier contribute­ur.

RÉPLIQUE VIRULENTE

Pékin a répliqué en accusant M. Trump de chercher à « se soustraire à ses obligation­s » envers l’organisati­on.

Zhao Lijian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a vivement critiqué l’attitude des États-Unis.

Les États-Unis doivent « cesser de rejeter la faute » sur la Chine et se concentrer plutôt sur l’endiguemen­t du virus sur son territoire, où plus de 1,5 million de cas ont été signalés.

« Il y eut des erreurs et des lacunes du côté américain, leurs mensonges sont toujours plus nombreux », a-t-il asséné, dénonçant avec virulence « ces hommes politiques américains adeptes de la manipulati­on ».

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