LA REPRISE GRADUELLE DES CHANTIERS EST AMORCÉE

Depuis le 11 mai, les activités de l’industrie de la construction ont pu redémarrer après huit semaines d’arrêt pour stopper la pandémie de Covid-19.

Tout en respectant les mesures sanitaires et les mesures spécifiques à chacune des régions, les chantiers ont repris leurs activités au Québec depuis le lundi 11 mai. Ce sont trois secteurs clés de l’économie qui ont redémarré : ceux du commerce de détail, de l’industrie manufacturière et de la construction.

En ne considérant que le réseau routier de la province, ce sont près de 1300 travaux routiers qui seront graduellement repris cette année, selon le ministère des Transports. Quelque 5,4 milliards de dollars ont été annoncés pour la réalisation de projets dans les secteurs routier, maritime, ferroviaire et aéroportuaire pour la période allant de 2020 à 2022.

Pour citer M. François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie : « Je souhaite un bon retour à tous nos travailleurs et travailleuses sur les chantiers, partout au Québec. Je suis convaincu que les automobilistes feront preuve de prudence et respecteront les consignes liées aux chantiers. »

LE DÉCONFINEMENT PROGRESSIF

En cette période de pandémie sans précédent dans l’histoire du pays, les gouvernements du Canada et du Québec doivent trouver le juste équilibre entre les mesures sanitaires pour contenir la propagation du nouveau coronavirus et la relance de l’économie.

À cette fin, les consignes d’hygiène et de sécurité publique seront mises en place sur tout le territoire pour assurer la mobilité durable des personnes et des marchandises. Près de 300 inspecteurs seront présents sur les chantiers pour veiller à l’application des consignes sanitaires.

Parmi les principales mesures d’hygiène, se laver les mains (savon et eau ou désinfectant à base d’alcool), se couvrir la bouche si on éternue ou tousse, éviter tout contact direct comme les poignées de main, respecter la distanciation physique et porter un masque ou une visière si la distance de deux mètres n’est pas possible.