Le Journal de Montreal

LES MADRILÈNES PEUVENT ENFIN PROFITER DES PARCS ET TERRASSES

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AFP | À Madrid, c’est une bouffée d’air : jusqu’alors toujours soumis à l’un des confinemen­ts les plus stricts du monde face à la pandémie de COVID-19, les habitants de la capitale espagnole ont bénéficié d’un premier allègement, avec la réouvertur­e des terrasses, des restaurant­s et des espaces verts.

Le plus vieil arbre de Madrid, planté au coeur du parc du Retiro depuis le 17e siècle, voit de nouveau passer marcheurs, joggeurs et cyclistes.

Face au bassin artificiel, les terrasses des bars ont rouvert ou s’apprêtent à le faire, à la surprise des canards traversant une allée qui était désertée depuis deux mois par les Madrilènes.

La réouvertur­e des parcs, « c’est une joie entre guillemets, alors qu’il y a encore des gens entre la vie et la mort à l’hôpital », dit Maria Martin, 56 ans, jardinière occupée à tailler des arbustes du Retiro, tandis que les sirènes des ambulances résonnent de temps en temps sur l’avenue voisine.

Après 10 semaines d’un des confinemen­ts les plus stricts au monde, Madrilènes et Barcelonai­s sont à présent autorisés à se retrouver en groupes de 10 personnes au maximum, chez eux ou aux terrasses des bars et restaurant­s.

Les habitants des deux villes, les plus touchées par la pandémie qui a fait plus de 26 800 morts dans le pays selon le bilan révisé à la baisse par les autorités hier, sont parmi les derniers d’Espagne à avoir entamé un déconfinem­ent par phases qui doit s’étaler jusqu’à fin juin – début juillet.

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Dès l’aube, des centaines de personnes ont pris d’assaut le parc du Retiro, dont les portes se sont ouvertes hier pour la première fois en dix semaines.

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