Québecor souhaite toujours ressusciter le Cirque du Soleil
Québecor a réitéré hier son intérêt pour relancer le Cirque du Soleil qui est au bord de la faillite.
Dans une déclaration écrite, le président et chef de la direction du conglomérat a insisté sur l’importance que le Cirque redevienne québécois.
« En plus de maintenir chez nous ce lieu de création et son centre décisionnel, nous croyons fermement à l’importance de ramener sa propriété au Québec qui a forgé son identité », a déclaré le PDG Pierre Karl Péladeau.
« La solution proposée en sera une à majorité québécoise, génératrice de valeur pour la société et la culture québécoise, comme Québecor y est investie depuis des décennies », a-t-il précisé.
LALIBERTÉ INTÉRESSÉ
En 2015, Guy Laliberté a vendu la quasi-totalité de ses actions dans le Cirque à des intérêts majoritairement étrangers.
Aujourd’hui, la firme chinoise Fosun et le fonds américain TPG détiennent ensemble 80 % du fleuron québécois.
Dimanche, M. Laliberté a manifesté son intérêt pour racheter l’entreprise après avoir vendu ses dernières actions à la Caisse de dépôt en février dernier. Le fonds américain Providence Equity Partners serait aussi sur les rangs selon The Globe & Mail.
UNE MARQUE DE GRANDE VALEUR
Le cofondateur du Cirque du Soleil, Gilles Ste-Croix, a confié que le retour potentiel de Guy Laliberté risque d’attiser l’intérêt d’investisseurs potentiels.
« Le fait que le fondateur soit intéressé à revenir, ça a une influence sur des gens qui veulent participer à la relance », a-t-il fait valoir dans un entretien accordé à TVA Nouvelles,
« Ça va se “colletailler” », prévoit celui qui a pris sa retraite de l’entreprise en 2014.
Même si le Cirque est au bord de la faillite avec sa dette qui avoisine 1 milliard de dollars, son identité de marque vaut son pesant d’or, croit M. Ste-Croix.
Contrairement à son ami Guy Laliberté, avec qui il a discuté la semaine dernière, Gilles Ste-Croix n’affiche aucune intention de reprendre du service.
Selon lui, la tâche de faire revivre le Cirque sera titanesque.