Nadia, Butterfly ouvrira le FCVQ
C’était écrit dans le ciel. Sélectionné à Cannes, réalisé par un gars de Québec et à l’affiche en salles le 18 septembre, le drame sportif Nadia, Butterfly se voulait le candidat logique pour ouvrir la dixième édition du Festival de cinéma de la ville de Québec.
Pandémie oblige, c’est vers une plateforme web que les festivaliers devront se tourner pour découvrir le film d’ouverture du FCVQ, qui sera dévoilé le 16 septembre.
À défaut d’avoir pu fouler le tapis rouge du Festival de Cannes, où le film s’était faufilé dans la sélection officielle avant que l’événement ne soit annulé, l’équipe de Nadia, Butterfly, le réalisateur Pascal Plante et sa vedette Katerine Savard en tête, sera donc à Québec pour ce qui sera la première mondiale.
Les décisions de la Santé publique détermineront si le film pourra aussi être présenté en salles durant le festival, qui aura lieu du 16 au 20 septembre.
« Pascal est de Québec, on l’aime beaucoup et on le suit depuis plusieurs années. C’est une belle prise pour lancer le festival », a confié la nouvelle directrice de la programmation du FCVQ, Laura Rohard.
UNE VÉRITABLE OLYMPIENNE
La Nadia du titre est une olympienne qui décide, à la surprise générale, de se retirer de la compétition après les Jeux de Tokyo, qui ont finalement eu lieu, mais uniquement dans l’univers fictif de Pascal Plante.
Elle-même médaillée de bronze des Jeux de Rio en natation, Katerine Savard a hérité du rôle-titre pour son baptême du grand écran. D’autres membres de l’équipe nationale, les nageuses Ariane Mainville et Hilary Caldwell, font partie de la distribution, complétée par Pierre-Yves Cardinal.