Le Journal de Montreal

L’enfer de Beyrouth

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« J’ai grandi à 20 minutes du port de Beyrouth. Là où sont survenues les terribles explosions. Mon assistante essaie de rejoindre des proches qui vivaient encore plus proche. J’ai essayé d’entrer en contact avec des parents, mais les appels ne passent pas », expliquait Camille Estephan hier en fin d’après-midi à Montréal.

Autrement dit, avec le décalage horaire, on était au début d’une nuit d’horreur à Beyrouth, capitale du Liban.

« J’ai quitté le Liban quand j’avais 15 ans, en 1986. C’était trop dangereux et mes parents ont décidé de m’envoyer au Québec », de se rappeler Estephan.

DE PROFONDES RACINES

Le promoteur de boxe est ce qu’il y a de plus Québécois au Québec. Mais il a gardé des racines et une riche culture libanaises. Ses associés et son personnel de confiance sont souvent Libanais.

« J’ai quand même pu avoir des nouvelles et ce qui se dit chez les gens, c’est que c’est une cache de munitions du Hezbollah qu’un missile aurait fait exploser. Ce n’est pas officiel, c’est ce qui se dit », de raconter Estephan.

Le Liban, pays magnifique s’il en est un, est une véritable poudrière, coincé entre l’Iran et Israël et perturbé par le Hezbollah, à la fois parti politique et armée « de libération », considéré comme un ennemi terroriste par Israël. Sans parler des Américains qui y sont pour veiller sur les « intérêts » de la démocratie. Et peut-être pour le pétrole ?

À Montréal, sur un autre front, Estephan se prépare à rencontrer le Dr Horacio Arruda la semaine prochaine.

DANS LE CALEPIN

On peut remercier Denis Coderre et sans doute Geoff Molson pour avoir imposé un peu de respect à la LNH. Et à ses complices de Toronto et d’Ottawa qui laissent faire.

Brett Kissel, qui a chanté avec Yoan Garneau à La Voix, a été le premier surpris en voyant sa fraise sur l’écran en train de chanter l’Ô Canada avant le match. C’était une vidéo d’une performanc­e du 14 février à Pittsburgh. La LNH était tellement empêtrée dans sa balourdise qu’on avait oublié de prévenir le chanteur. Mais Kissel, un bon gars d’Edmonton, a pris le tout avec humour.

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