Le Journal de Montreal

Facebook lance Reels, une fidèle imitation de TikTok

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SAN FRANCISCO, Californie | (AFP) Facebook se donne un coup de jeune avec le lancement de Reels, nouvelle fonctionna­lité de vidéos courtes et amusantes sur Instagram, qui ressemble en tous points à TikTok, l’appli qui a conquis les jeunes et que Donald Trump menace de bannir.

Avec Reels, comme sur TikTok, les vidéos sont destinées à être partagées et découverte­s au-delà du cercle de contacts, « offrant à chacun la chance de devenir un créateur sur Instagram et de toucher des nouveaux publics sur la scène globale », explique le communiqué du géant des réseaux sociaux.

Testé depuis novembre au Brésil, et depuis juin en France et en Allemagne, le nouveau format est apparu hier dans 50 pays, des É.-U. à l’Inde en passant par le Royaume-Uni, le Japon ou l’Australie.

ONGLET SUR INSTAGRAM

Un nouvel onglet sera disponible dans Instagram, et permettra d’ajouter des effets visuels de réalité augmentée, de la musique synchronis­ée ou des transition­s à des vidéos de 15 secondes, enregistré­es avec le téléphone intelligen­t.

Le principe est le même que pour TikTok. Lancée à l’internatio­nal il y a deux ans, la plateforme chinoise a construit son succès sur ces clips décalés, généraleme­nt musicaux ou humoristiq­ues.

« Nous n’étions pas les premiers à créer des flux d’actualités, nous n’étions pas les premiers à créer des Stories, nous ne sommes assurément pas les premiers à créer des vidéos de courte durée », a reconnu en juin auprès de l’AFP Vishal Shah, le directeur du produit Instagram.

Parmi les sources d’inspiratio­n, il a également cité Snapchat et Vine.

L’entreprise cherche aussi une « nouvelle génération de créateurs », à même de renouveler sa base d’utilisateu­rs.

TikTok se retrouve au coeur des tensions commercial­es et politiques entre les États-Unis et la Chine.

Washington l’accuse, sans preuves, d’espionner ses utilisateu­rs pour le compte de Pékin, parce qu’elle appartient à un groupe chinois, ByteDance.

Le président Donald Trump a menacé de la bannir si elle n’était pas rachetée par une entreprise américaine d’ici le 15 septembre. Microsoft est sur les rangs.

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