Fille à la recherche du bonheur
J’ai 38 ans, un physique dans la bonne moyenne ainsi qu’un emploi satisfaisant. Mais comme rien dans ma vie ne fonctionnait à mon goût, que je rencontrais toujours le même type d’homme qui ne veut pas d’enfant et qui ne s’attache pas pour bien longtemps, je sortais toujours très déçue de mes relations et je m’en voulais de mes éternels mauvais choix.
Juste avant le début de la pandémie, je terminais ma deuxième année de thérapie avec ma psy, et je m’étais promis que 2020 allait être une année chanceuse et surtout heureuse pour moi. Pendant le temps des Fêtes, j’avais rencontré quelqu’un qui me plaisait et j’avais amorcé une relation qui commençait à bien aller quand la pandémie est arrivée.
Comme on n’était pas encore installés ensemble au moment du confinement, on est donc restés chacun chez soi. On communiquait par texto, internet et Skype. J’avais l’impression que tout allait bien quand, au moment du déconfinement, il m’a annoncé qu’il avait découvert au fil des jours et de nos échanges, que je n’étais pas son type de femme.
Ça m’a tellement fait de peine de découvrir que je m’étais une nouvelle fois trompée alors que je me pensais guérie de ma manie de toujours faire le mauvais choix, que j’ai rayé les hommes de ma vie à jamais. J’en veux à ma psy de m’avoir fait miroiter une perspective de bonheur, alors que je me retrouve encore devant rien sur le plan amoureux. Qu’est qui ne va pas avec moi Louise ? G.N.
D’entrée de jeu, je vous signale que les trois mois de confinement ont constitué une épreuve suprême pour tout le monde, et que votre couple en devenir était mis à super rude épreuve en se développant en pleine pandémie.
Maintenant, si on revenait à vous. La petite voix qui chuchote que vous avez une nouvelle fois raté votre coup ne serait-elle pas l’expression d’une mauvaise estime de vousmême ? Comme il y a un adage américain qui prétend que « la perception est la réalité », est-ce que votre mauvaise perception de vous-même ne serait pas ce qui vous pousse vers l’échec programmé ?
Arrêtez de vous inférioriser. Dénichez la star en vous et mettez-la en valeur. Faites des choses qui vous plaisent pour ramener le sourire sur vos lèvres. Faites de l’exercice pour que votre forme physique soit à son maximum. C’est en profitant du beau que la vie vous offre que vous verrez le bon qu’elle mettra certainement sur votre route.
Il est urgent de vous pardonner ce dernier épisode amoureux malheureux, car la situation mondiale jouait contre vous et vous enlevait, quasi à la base, toute chance de le réussir. Mettez-vous désormais en position de recevoir ce que la vie a à vous offrir. Tant sur le plan amoureux que sur tous les autres plans
À propos des acouphènes
Mon mari a des acouphènes depuis quelques années, mais on dirait que la période de confinement l’a rendu encore plus intolérant face à son problème. Je ne sais plus comment l’amener à faire la paix avec ça, vu qu’il semble que ce soit un problème irréversible. Auriez-vous une suggestion pour moi ? Ma patience est à sa limite
Sylvie Hébert, une spécialiste en audiologie qui était interrogée récemment par Marie-France Bornais, du
Journal de Québec, disait que
« les acouphènes sont une source de détresse psychologique pour 1 à 2 % des personnes atteintes ». Il se peut donc que votre mari ait plus mal vécu que quiconque la période de confinement à cause des acouphènes qui l’empêchent de profiter du silence dans son aspect calmant. Il serait intéressant que votre mari se procure le livre de cette spécialiste :
Acouphènes, Sylvie Hébert, Ph. D., Éditions Trécarré. DEMAIN Comment faire ma place dans la vie de mon conjoint ? PAR LA POSTE C.P. 63063
40, place du Commerce Verdun (Québec) H3E 1V6