Le Journal de Montreal

Fille à la recherche du bonheur

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

J’ai 38 ans, un physique dans la bonne moyenne ainsi qu’un emploi satisfaisa­nt. Mais comme rien dans ma vie ne fonctionna­it à mon goût, que je rencontrai­s toujours le même type d’homme qui ne veut pas d’enfant et qui ne s’attache pas pour bien longtemps, je sortais toujours très déçue de mes relations et je m’en voulais de mes éternels mauvais choix.

Juste avant le début de la pandémie, je terminais ma deuxième année de thérapie avec ma psy, et je m’étais promis que 2020 allait être une année chanceuse et surtout heureuse pour moi. Pendant le temps des Fêtes, j’avais rencontré quelqu’un qui me plaisait et j’avais amorcé une relation qui commençait à bien aller quand la pandémie est arrivée.

Comme on n’était pas encore installés ensemble au moment du confinemen­t, on est donc restés chacun chez soi. On communiqua­it par texto, internet et Skype. J’avais l’impression que tout allait bien quand, au moment du déconfinem­ent, il m’a annoncé qu’il avait découvert au fil des jours et de nos échanges, que je n’étais pas son type de femme.

Ça m’a tellement fait de peine de découvrir que je m’étais une nouvelle fois trompée alors que je me pensais guérie de ma manie de toujours faire le mauvais choix, que j’ai rayé les hommes de ma vie à jamais. J’en veux à ma psy de m’avoir fait miroiter une perspectiv­e de bonheur, alors que je me retrouve encore devant rien sur le plan amoureux. Qu’est qui ne va pas avec moi Louise ? G.N.

D’entrée de jeu, je vous signale que les trois mois de confinemen­t ont constitué une épreuve suprême pour tout le monde, et que votre couple en devenir était mis à super rude épreuve en se développan­t en pleine pandémie.

Maintenant, si on revenait à vous. La petite voix qui chuchote que vous avez une nouvelle fois raté votre coup ne serait-elle pas l’expression d’une mauvaise estime de vousmême ? Comme il y a un adage américain qui prétend que « la perception est la réalité », est-ce que votre mauvaise perception de vous-même ne serait pas ce qui vous pousse vers l’échec programmé ?

Arrêtez de vous inférioris­er. Dénichez la star en vous et mettez-la en valeur. Faites des choses qui vous plaisent pour ramener le sourire sur vos lèvres. Faites de l’exercice pour que votre forme physique soit à son maximum. C’est en profitant du beau que la vie vous offre que vous verrez le bon qu’elle mettra certaineme­nt sur votre route.

Il est urgent de vous pardonner ce dernier épisode amoureux malheureux, car la situation mondiale jouait contre vous et vous enlevait, quasi à la base, toute chance de le réussir. Mettez-vous désormais en position de recevoir ce que la vie a à vous offrir. Tant sur le plan amoureux que sur tous les autres plans

À propos des acouphènes

Mon mari a des acouphènes depuis quelques années, mais on dirait que la période de confinemen­t l’a rendu encore plus intolérant face à son problème. Je ne sais plus comment l’amener à faire la paix avec ça, vu qu’il semble que ce soit un problème irréversib­le. Auriez-vous une suggestion pour moi ? Ma patience est à sa limite

Sylvie Hébert, une spécialist­e en audiologie qui était interrogée récemment par Marie-France Bornais, du

Journal de Québec, disait que

« les acouphènes sont une source de détresse psychologi­que pour 1 à 2 % des personnes atteintes ». Il se peut donc que votre mari ait plus mal vécu que quiconque la période de confinemen­t à cause des acouphènes qui l’empêchent de profiter du silence dans son aspect calmant. Il serait intéressan­t que votre mari se procure le livre de cette spécialist­e :

Acouphènes, Sylvie Hébert, Ph. D., Éditions Trécarré. DEMAIN Comment faire ma place dans la vie de mon conjoint ? PAR LA POSTE C.P. 63063

40, place du Commerce Verdun (Québec) H3E 1V6

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