Pas de quoi rougir
Les Flyers auraient perdu hier soir qu’on aurait dit que le Canadien a sorti un lapin de son chapeau. Après tout, ce sont eux, les favoris, comme l’a dit honnêtement leur attaquant Jakub Voracek, mardi.
Si les Flyers ont remporté le premier match de cette série, ils ne l’ont pas eu facile. Ils se sont imposés physiquement durant la première moitié du premier engagement.
Carey Price avait toujours des gros chandails orange dans la face.
C’était à prévoir.
ATTAQUES AU FILET
Lorsque Ivan Provorov a ouvert la marque durant une supériorité numérique, le même Voracek était planté solidement devant lui. Il lui était impossible de voir la rondelle.
Derek Grant patinait vers le filet à fond de train lorsque Xavier Ouellet l’a projeté sur Price. Celuici a répliqué, même si la collision était accidentelle, mais aucun de ses coéquipiers ne s’est amené à sa défense.
Le Canadien s’est ressaisi dans les dernières minutes de la période initiale avant d’étourdir les Flyers avec sa vitesse en période médiane.
Puis, enfin, on a vu un premier but du Tricolore en supériorité numérique pour le Canadien depuis le 18 février. Une réussite de Shea Weber.
Ce n’était pas trop tôt.
RYTHME BRISÉ
Le Canadien a continué à rivaliser, mais deux pénalités sont venues ralentir son rythme en troisième. Les Flyers n’en ont pas profité, mais le Tricolore n’a obtenu que six tirs pour finalement s’avouer vaincu.
S’il n’a pas été dominant, il n’a pas été dominé non plus. Les élans ont été partagés et les gardiens ont été excellents.
Le jeune Carter Hart n’a paru aucunement intimidé face à son idole Price. Il n’y pouvait rien sur le but de Weber, tout comme Price sur le deuxième but aussi, Joel Farabee s’étant isolé derrière Brett Kulak pour faire dévier un tir de Travis Sanheim.
Les deux gardiens semblent bien partis pour se livrer un duel de titans.
Que se passe-t-il avec Brendan Gallagher et Tomas Tatar ?