LA PREMIÈRE AUX FLYERS
Le CH s’incline 2 à 1 au premier match du premier tour
TORONTO | Il y a un constat à ressortir de ce revers de 2 à 1 du Canadien contre les Flyers, hier, au Scotiabank Arena. Le CH n’a probablement pas la même force de frappe, mais l’équipe de Claude Julien vendra chèrement sa peau face à celle d’Alain Vigneault.
Julien avait décrit les Flyers comme l’équipe la plus complète depuis le début des séries à Toronto. Vigneault avait aussi sorti le violon en disant que le Tricolore procurerait des maux de tête à ses joueurs en raison de sa rapidité et de son travail acharné. C’était deux bonnes descriptions.
Si on fait exception des douze premières minutes du match, le Canadien a rivalisé jusqu’au dernier instant avec les hommes au gilet orange, blanc et noir.
À partir de la fin de la première période, les Nick Suzuki, Brendan Gallagher, Jesperi Kotkaniemi, Artturi Lehkonen et Paul Byron ont trouvé leur rythme et réussi à percer le mur défensif des Flyers. Mais Carter Hart n’a pas bronché, donnant un seul but sur 28 tirs.
« Il y avait de la rouille au départ, mais on jouait mieux plus le match avançait, a dit le capitaine Shea Weber. Nous croyons que nous pouvons jouer contre eux. »
« On a mieux joué lors des deux dernières périodes, on retrouvait notre confiance, a renchéri Phillip Danault. Ce sera une bonne série. »
LA RÉPLIQUE RAPIDE
Weber avait ramené les deux équipes à la case départ en deuxième période. Durant une punition à Nicolas Aubé-Kubel, le gros numéro 6 a bondi sur une rondelle libre à l’embouchure du filet pour inscrire son équipe au pointage.
Les célébrations ont duré seulement 16 secondes. Dès la présence suivante, Joel Farabee a déjoué Carey Price pour redonner une priorité d’un but aux Flyers. Un manque de concentration après un but important a donc coulé le Tricolore.
Suzuki, l’un des moteurs offensifs du Canadien, même s’il n’a pas obtenu de point, a passé à quelques centimètres de forcer la prolongation. Avec moins d’une minute à jouer en troisième période, il a décoché un tir des poignets directement sur la barre horizontale. Hart a poussé un soupir de soulagement, tout comme Vigneault derrière le banc.
Chez les Flyers, Claude Giroux a aussi frappé un poteau. Pour ce premier duel, c’était un véritable jeu d’échecs, où la victoire se dictait par très peu de choses.