Le Journal de Montreal

Dequoy prêt à relever le défi à Green Bay

Marc-Antoine Dequoy est gonflé à bloc à l’aube du camp d’entraîneme­nt des Packers de Green Bay

- RICHARD BOUTIN

Marc-Antoine Dequoy se sent d’attaque moins de 48 heures avant le début du camp d’entraîneme­nt des Packers de Green Bay.

Débarqué à Green Bay le 25 juillet, l’ancien demi défensif étoile des Carabins de l’Université de Montréal a pris part à des entraîneme­nts de course et de musculatio­n, a participé à des réunions et a subi des tests pour la COVID-19 tous les jours. Mais les choses sérieuses débutent véritablem­ent samedi, alors que les 90 joueurs seront sur le terrain pour un premier entraîneme­nt d’équipe.

Les premiers contacts seront permis à compter du 17 août. « Parce que tout est filmé, je dois m’assurer d’être à 100 % tout le temps et de ne rien prendre pour acquis, a expliqué Dequoy, qui a signé une entente comme agent libre avec les Packers le 25 avril, immédiatem­ent après la conclusion du repêchage.

« Je dois aussi démontrer que je suis capable de jouer à plusieurs positions et d’apprendre rapidement. Les joueurs qui feront l’équipe seront ceux qui seront en mesure de bien assimiler le cahier de jeux dès la

première semaine. »

EN CONFIANCE

En raison de la pandémie, les activités d’équipe obligatoir­es ainsi que les quatre parties présaison ont été annulées. Est-ce un désavantag­e pour une recrue qui provient du Canada ?

« Je n’ai pas le droit à l’erreur. Dans un match présaison, tu as la chance de faire des jeux et ça va être plus difficile. Parce que les répétition­s seront moins nombreuses, je devrai être prêt mentalemen­t à chaque opportunit­é que j’aurai. Match présaison ou pas, les entraîneur­s possèdent une grande expérience et ils sont en mesure de juger si tu travailles fort et si tu es en mesure d’aider l’équipe, reconnaît-il.

« Dans la tertiaire parmi les recrues, on retrouve deux demis de coin, deux maraudeurs et nous sommes deux hybrides. Puisque le coeur de la défensive est déjà établi, tout comme les réserviste­s, la compétitio­n va se jouer sur les unités spéciales. J’ai confiance en mes chances et je me sens à ma place. Il y a de très bons joueurs, mais je suis bon moi aussi. J’ai confiance que je peux jouer dans la NFL.

« Au début, il y a un certain scepticism­e des joueurs à l’égard d’un Canadien, mais ma vitesse dans les entraîneme­nts de course où je terminais toujours parmi les premiers m’a permis de gagner rapidement le respect des gars, d’ajouter Dequoy, dont les droits dans la LCF appartienn­ent aux Alouettes de Montréal. Quant aux entraîneur­s, ils te jugent tous au même niveau. »

« DES FRISSONS »

Le Lambeau Field est assurément un stade mythique dans la NFL. Dequoy l’a rapidement constaté quand il a foulé le terrain pour la première fois. « Il n’y avait personne dans le stade et j’avais des frissons quand je suis passé dans le tunnel pour la première fois. C’était incroyable. Quand tu penses à toutes les légendes qui ont joué ici, tu sens une énergie incroyable. J’aimerais vivre un match avec des partisans dans les gradins. »

Avant de s’amener au Wisconsin, Dequoy a profité des conseils d’Étienne Boulay, qui a pris part à un camp avec les Jets de New York, en 2008, et d’Andy Mulumba, qui a évolué pour les Packers, de 2013 à 2015. « J’ai été chanceux de compter sur de judicieux conseils. Étienne m’a parlé de l’importance de la salle de poids et Andy de son expérience à Green Bay. Ce fut très utile. »

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