Le Journal de Montreal

FEU VERT POUR PÉREZ

Le pilote mexicain a bon espoir de rester chez Racing Point l’an prochain

- Louis Butcher LButcherJD­M

Le quatrième test aura été le bon pour Sergio Pérez, qui reprendra du service en fin de semaine au Grand Prix d’Espagne, sixième étape du Championna­t du monde de F1.

Le pilote mexicain, qui avait contracté la COVID-19 lors d’un récent voyage dans son pays natal, a été forcé à l’inactivité lors des deux épreuves présentées à Silverston­e, en Grande-Bretagne. L’écurie Racing Point avait alors confié son baquet à Nico Hülkenberg, qui se trouvait sans volant en 2020.

L’Allemand s’est fort bien débrouillé la semaine dernière quand il a rallié l’arrivée au septième rang, non sans avoir réussi le troisième chrono le plus rapide (derrière les Mercedes de Valtteri Bottas et Lewis Hamilton) lors de la dernière ronde des qualificat­ions.

N’eût été un troisième arrêt tardif en course, Hülkenberg aurait sans doute terminé devant son coéquipier, le Montréalai­s Lance Stroll. Il le méritait amplement.

UN 180e DÉPART EN F1

« La compétitio­n m’a beaucoup manqué, a révélé Pérez dans un point de presse hier au circuit de Barcelone. Ce n’est pas facile d’être confiné à un rôle de spectateur, mais maintenant j’ai le feu vert pour courir et j’en suis très heureux.

« J’ai eu la chance de n’avoir que des symptômes très légers, ce qui m’a permis de m’entraîner pendant mon absence. »

Pérez, l’un des engagés les plus expériment­és du plateau actuel, disputera le 180e Grand Prix de sa carrière.

Seuls Kimi Räikkönen (318), Hamilton (255) et Sebastian Vettel (245) ont plus de départs que lui parmi les pilotes actifs en F1.

« LES RUMEURS VONT DISPARAÎTR­E »

À son retour dans le paddock hier, Pérez s’est évidemment fait questionne­r sur son avenir au sein de l’écurie Racing Point.

Il y a quelques semaines à peine, il ne cachait pas que, face à l’embauche probable de Sebastian Vettel, c’est bien lui et non Stroll, le fils du patron de l’équipe, qui écoperait.

Or, le discours a changé pour celui qui, faut-il le rappeler, est sous contrat avec son employeur actuel jusqu’à la fin de la saison 2021.

« Je pense que Racing Point veut continuer avec moi, a déclaré Pérez. Je n’ai aucun contrôle sur la venue possible de Sebastian au sein de l’équipe. Je peux toutefois vous dire que les rumeurs vont éventuelle­ment disparaîtr­e. Ce n’est qu’une question de temps. »

Le pilote de 30 ans est un acquis précieux pour cette organisati­on à laquelle il est associé depuis 2014. D’autant plus qu’il est appuyé par de généreux commandita­ires mexicains.

Pérez a aussi déclaré qu’il n’avait entamé aucune discussion avec d’autres écuries en prévision de la saison prochaine.

« Ce que je comprends, a-t-il renchéri, c’est que ma place ne semble pas menacée. C’est du moins mon sentiment. »

PASSAGER DU… DIRECTEUR

Bon nombre de sites spécialisé­s ont alimenté la rumeur sur le recrutemen­t éventuel du quadruple champion de monde chez Racing Point l’an prochain (qui sera rebaptisée Aston Martin) quand il été récemment aperçu quittant le circuit de Silverston­e à bord de la Ferrari de route du directeur de l’équipe canadienne, Otmar Szafnauer.

On a appris que Vettel avait été conduit à une station-service près de la piste de Silverston­e, et jamais il ne s’est rendu aux ateliers de Racing Point situés à proximité du mythique circuit britanniqu­e, comme certaines sources l’ont prétendu.

C’est aussi sans oublier cette salutation du coude de Vettel avec Lawrence

Stroll, captée par la télé et largement médiatisée.

« Je n’y vois rien de particulie­r, de conclure

Pérez. Tout le monde se connaît en F1. Puis, chacun est libre de faire ce qu’il veut, surtout à l’extérieur des circuits. »

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PHOTOS COURTOISIE, F1 RACING POINT Sergio Pérez va retrouver le volant de son bolide dès ce matin en Espagne.
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