Pascal Bérubé demeurera chef parlementaire
Paul St-Pierre Plamondon, nouvellement élu à la tête du Parti québécois, l’a convaincu de conserver son poste
Le nouveau chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, a convaincu Pascal Bérubé de poursuivre son mandat de chef parlementaire à l’Assemblée nationale, a appris notre Bureau parlementaire.
Le député de Matane-Matapédia a assuré la permanence depuis la défaite électorale de 2018 et le départ de Jean-François Lisée. Paul St-Pierre Plamondon (PSPP) n’étant pas député, M. Bérubé continuera de donner la réplique à François Legault en Chambre, selon nos sources.
M. Bérubé était réticent à conserver ses fonctions. Mais d’après nos informations, le député se voit délesté de tâches liées à la gestion du parti, en n’ayant plus à siéger à l’exécutif, notamment.
Le nom de Véronique Hivon circulait pour assumer la charge de chef parlementaire. La députée de Joliette aurait toutefois fait savoir à PSPP que ce n’est pas le rôle dans lequel elle pense pouvoir être le plus utile.
Le nouveau chef du PQ n’a pas offert le poste à son rival Sylvain Gaudreault.
« Si on me l’avait offert, j’aurais dit non, précise le député de Jonquière. Il y a une semaine, on était à des opposés sur plein d’idées, ça ne tient pas la route ! »
M. Gaudreault compte terminer son mandat, sans savoir s’il sera ou non candidat aux prochaines élections en 2022.
OUELLET, TOUJOURS LEADER
Martin Ouellet, député de René-Lévesque, conservera son rôle de leader parlementaire. Même chose pour le député de Rimouski, Harold LeBel, qui agit comme whip et président du caucus du PQ.
L’arrivée de PSPP n’incite pas l’expéquiste Catherine Fournier à revenir.
« Si ça avait été une simple question de chef, je ne serais jamais partie », a fait valoir la députée indépendante de Marie-Victorin, qui avait claqué la porte du parti en mars 2019.
Durant la course, la députée de Duplessis, Lorraine Richard, avait laissé planer le doute sur son avenir politique advenant une défaite de M. Gaudreault. Hier, elle s’est dite rassurée par le nouveau chef, qui sera présent dans les coulisses du Parlement, à défaut de pouvoir le faire au Salon bleu.