Le Journal de Montreal

LES QUATRE CASES SONT COCHÉES

Marc Bergevin se dit très heureux de ses récentes acquisitio­ns

- Jean-François Chaumont JFChaumont­JDM

Jake Allen. Joel Edmundson. Josh Anderson. Tyler Toffoli. Il s’agira des quatre nouveaux visages pour l’édition 2020-2021 du Canadien. Pour Marc Bergevin, c’est aussi quatre joueurs qui répondaien­t à des besoins importants.

Au lendemain de la signature de Toffoli pour quatre ans et 17 millions, Bergevin a fait un bilan de son magasinage des dernières semaines, hier.

« On a fait de gros changement­s, a noté le directeur général du Canadien. On avait quatre boîtes à cocher et on l’a fait. On est fiers. Il y a eu des échanges aussi. On est excités. On ne sait toujours pas quand la prochaine saison s’ouvrira, mais c’est encouragea­nt. J’espère que nos partisans sont également excités. »

Bergevin a ensuite identifié les fameuses quatre cases. On pouvait se douter de la réponse, mais il a précisé sa pensée.

« On avait besoin de quatre choses : un gardien numéro deux, un gros défenseur, un ailier en puissance et un marqueur. »

AUTRE PHASE

Aux yeux du DG, le CH a terminé sa phase de réinitiali­sation (reset). Malgré une saison décevante l’an dernier avec le 12e rang dans l’Associatio­n de l’Est, le Tricolore a redoré son image en éliminant les Penguins de Pittsburgh en quatre matchs au tour de qualificat­ions et en tenant tête aux Flyers de Philadelph­ie au premier tour éliminatoi­re, étant exclu des séries en six rencontres.

Bergevin a donc l’intention d’amener son équipe à la prochaine étape, celle de s’installer parmi les bonnes formations dans l’Est. Il a expliqué les raisons qui l’ont convaincu d’être plus actif pour améliorer son équipe.

« Le développem­ent de l’équipe, pas simplement les performanc­es de nos deux jeunes centres, m’a donné des réponses à Toronto, a-t-il expliqué. Il y a aussi une question d’opportunit­é. Nous n’aurions pas Edmundson avec nous si les Hurricanes avaient choisi de lui offrir un contrat. C’est la même chose avec Vancouver et Toffoli. Il y a un peu de chance là-dedans. Je ne me suis pas réveillé un matin en me disant que je voulais faire ça. Les pièces tombaient en place. Il y a des choses dans le passé qu’on voulait faire, mais ç’a n’arrivait pas. On dirait que cette saison, depuis la fin des séries à Toronto, le casse-tête tombe en place. »

Malgré des changement­s apportés à son équipe, Bergevin n’a pas le sentiment de placer tous ses jetons au centre de la table.

« On n’a pas donné de gros choix ou de gros espoirs pour s’améliorer, a-t-il répliqué. On croit avoir une équipe compétitiv­e et on mise toujours sur une très bonne banque d’espoirs.

« On veut gagner, c’est certain. Il n’y a pas une seule équipe en ce moment qui n’a pas l’intention de connaître du succès. On a fait des changement­s, on croit que ça aidera l’équipe. »

LE BONHEUR DE TOFFOLI

Originaire de Scarboroug­h en Ontario, Toffoli jouera pour la première fois de sa carrière dans l’Associatio­n de l’Est. Après un passage de près de huit saisons avec les Kings et de moins d’une saison avec les Canucks, l’ailier droit de 28 ans se réjouit à l’idée de connaître un nouveau départ avec le CH. « C’est très excitant, a déclaré Toffoli en visioconfé­rence. Quand je suis parti de Los Angeles pour Vancouver, j’ai goûté un peu à ce qu’est la pression dans un

marché semblable. Évidemment, Montréal, c’est particulie­r. Tu veux vivre ce genre de moment. Je veux être le gars sur qui on peut compter. Marquer le gros but ou faire le gros jeu pour aider l’équipe à gagner. »

En 2014, Toffoli a gravé son nom sur la Coupe Stanley avec les Kings. Il rêve d’un moment identique à Montréal.

« Je vais amener tout ce que je peux sur la glace et en dehors avec les jeunes. Je suis un joueur complet. Quand tu joues de la bonne façon, c’est comme ça que tu gagnes des matchs. Tu ne marqueras pas tous les soirs. Mais si tu joues de la bonne façon et que tu gagnes des matchs, il n’y aura pas de meilleur sentiment. Gagner la Coupe Stanley, c’est la meilleure chose au monde. Je veux revenir à ce niveau, amener ces jeunes avec moi et amener la Coupe Stanley à Montréal. »

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PHOTO D’ARCHIVES, PIERRE-PAUL POULIN Le directeur général du Canadien, Marc Bergevin, estime avoir colmaté quatre brèches importante­s.

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