Une finale 100 % Québec
Où sont les meilleurs jeunes artistes musicaux de la province ? À Québec, pardi ! La preuve : les trois finalistes des Francouvertes 2020 sont tous originaires de la capitale, une première dans l’histoire de ce concours destiné à la relève.
Au terme des demi-finales, qui se tenaient de lundi à mercredi, Ariane Roy, Narcisse et Valence ont mérité leur laissez-passer pour la grande finale qui aura lieu le 2 novembre.
« C’est capoté », s’est exclamé Éric Lefrançois, directeur de l’Ampli, un centre de formation qui a donné des ailes à la carrière de plusieurs artistes de Québec, dont Hubert Lenoir, Maude Audet et Lou-Adriane Cassidy.
Ariane Roy et Narcisse, le projet de Marjorie Pedneault, ont d’ailleurs fait leurs classes au volet Pro de l’Ampli.
« Je ne suis pas surpris de ces résultats, indique M. Lefrançois. On voit le travail qu’ils font pour s’améliorer. Ils sont focus sur leur projet, leur identité et ils sont toujours ouverts aux conseils pour améliorer différentes facettes de leur métier. »
EFFERVESCENCE
Humblement, Éric Lefrançois ne veut pas attribuer tout le mérite de cette relève musicale foisonnante à l’Ampli. Il cite les mesures d’aide de la Ville de Québec de même que le réseau de petites salles qui donne l’opportunité aux artistes de monter sur scène, parmi les facteurs qui ont contribué à lancer plusieurs carrières depuis quelques années.
« Il y a une effervescence », constatet-il en notant que des artistes établis comme Koriass, Millimetrik et Webster, qui ont choisi de rester à Québec, créent un effet d’entraînement.
« Ça donne le goût de croire que c’est possible que ça se passe à Québec. Ces artistes-là, ils pourraient être ailleurs. »
Autre facteur à ne pas négliger : l’esprit d’entraide qui règne chez les artistes de la capitale. « Tout le monde souhaite le succès de tout le monde. Chacun a son identité propre, donc tout le monde pense que chacun peut réussir dans son créneau. »