Le Journal de Montreal

Nombreuses possibilit­és

- DAVE LÉVESQUE

« Ce qui est cool, c’est que je ne suis jamais passé par l’Impact ou le Centre national de haute performanc­e, dit fièrement Noah Eisenberg. Mais si tu es un bon joueur, tu es un bon joueur. Ailleurs, ils s’en foutent que tu aies joué AA ou AAA ou avec l’Impact. »

Et c’est exactement pour ça que le Montréalai­s est heureux de se retrouver en seconde division galloise puisque les possibilit­és y sont intéressan­tes, même pour un inconnu.

« On ne sait jamais qui vient voir les matchs, il y a toujours des recruteurs de la Premier League.

« C’est un petit pays où tu joues au plus haut niveau possible pour ensuite essayer de graduer dans une meilleure ligue comme l’Écosse par exemple. Les petits pays comme ça offrent de très bonnes opportunit­és de progressio­n. »

TROUVER SA PLACE

Noah Eisenberg est un jeune homme réfléchi qui n’hésite pas à affirmer qu’il veut jouer profession­nellement le plus longtemps possible pour amasser de l’argent en vue de son après carrière qu’il envisage comme agent de joueur, ou du moins dans l’univers de l’administra­tion sportive.

Il estime qu’il y a de la place pour tout le monde dans un milieu aussi vaste que celui du soccer profession­nel.

« Ce que j’ai découvert à travers mes expérience­s, c’est qu’il y a un niveau et une ligue pour tout le monde.

« Tu peux être bon dans une ligue et pas dans une autre, il faut trouver le bon endroit et le bon style de jeu. »

Eisenberg compare le niveau de la ligue galloise à celui de l’United Soccer League, l’échelon sous la MLS en Amérique du Nord.

« C’est un foot très physique, beaucoup plus que ce qu’on voit en Amérique du Nord. »

Et même si ça semble un peu lointain, il assure qu’il y a moyen de bien vivre de son sport en seconde division galloise même si le contexte actuel n’est pas facile pour les joueurs et les équipes. « C’est quand même du bon argent. C’est souvent plus que ce qu’on voit en USL. Mais ça dépend aussi du club et de la situation avec la COVID.

« Le club pour lequel j’ai signé n’est pas très riche, mais ils font le maximum pour nous aider. Il n’y a pas de spectateur­s et ça fait mal. »

PROGRESSER

Le milieu de terrain ne le cache pas, il espère que son passage gallois lui serve de tremplin. « Mon but est d’avoir des matchs et de signer en première division ici en janvier ou encore en Première ligue canadienne.

Il le dit sans détour, il veut jouer le plus longtemps possible et on le comprend puisqu’il attend toujours de disputer un premier match dans son nouveau maillot.

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