Le Journal de Montreal

Comment réduire ses déchets

Voici de petites actions faciles pour tendre vers le mode de vie zéro déchet

- CAMILLE LALANCETTE

Le zéro déchet est un mode de vie qui gagne en popularité, mais qui peut en terrifier plusieurs devant les nombreux témoignage­s d’adeptes qui ne produisent qu’un pot Mason de déchets par année.

En cette Semaine québécoise de la réduction des déchets, initiée par Zéro déchet Québec, voici cinq trucs pour y arriver.

Pomme pourrie

Une bonne gestion de son frigo limite les déchets. Karel Ménard, porte-parole pour Zéro déchet Québec, propose de cuisiner les fruits et légumes près d’être périmés, au lieu de les mettre au compost.

En dernier recours, Mélissa de La Fontaine, auteure du livre Tendre vers le zéro déchet,

recommande de composter. « Les matières organiques dans les sites d’enfouissem­ent produisent du méthane, un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le CO2 », explique l’experte en zéro déchet.

Pédalez !

Mélissa de La Fontaine recommande le vélo, la marche, les transports en commun et même le service de location de voiture Communauto comme solutions pour se déplacer.

« Le vélo, c’est mon mode de transport favori de tous les temps », dit-elle en vantant son côté efficace, agréable, économique et écologique.

Fait maison

Les épiceries et boutiques zéro déchet regorgent d’objets facilitant la transition vers ce mode de vie, mais à quel point ?

« On n’a pas besoin d’une paille en métal pour être zéro déchet », ironise Mme de la Fontaine.

« Quand j’ai commencé à tendre vers le zéro déchet, il y a sept ans, je ne suis pas allée dans une boutique m’acheter plein d’accessoire­s. J’ai pris ce que j’avais à la maison. J’ai pris des contenants de plastique et des pots en verre que je récupérais », énumère-t-elle.

Fini le suremballa­ge

Les épiceries en vrac ont la cote. Le principe est simple : il faut apporter ses propres contenants à remplir soi-même, réduisant ainsi les déchets liés à

Revendre

Rechercher des articles usagés sur des plateforme­s comme Kijiji et Marketplac­e, sur Facebook, est une habitude à avoir si l’on veut éviter de surconsomm­er.

« On achète un objet qui aurait pu être jeté. Maintenant, 90 % des choses que j’achète sont usagées », dit Mme de la Fontaine.

Faire réparer ses vêtements ou ses chaussures, acheter dans une friperie, organiser un échange de vêtements avec des amis sont des gestes qui évitent l’utilisatio­n de ressources pour la production et la distributi­on de nouveaux articles. l’emballage.

De simples choix à faire dans les épiceries standards permettent également de tendre vers le zéro déchet. Par exemple, la plupart des fruits et légumes sont déjà en vrac. Il suffit d’apporter un filet réutilisab­le pour les transporte­r.

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PHOTO AGENCE QMI, JOËL LEMAY Un employé remplit un pot de kombucha dans l’épicerie écologique zéro déchet Méga Vrac, sur l’avenue Mont-Royal, à Montréal.
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