Le Journal de Montreal

Comment inculquer le sens de l’épargne à mon chum ?

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

J’ai lu avec intérêt le commentair­e d’« Une fille relaxe » qui vous demandait qui devait gérer la bourse dans un couple. Plus dépensière que son conjoint, elle détestait se faire mettre des limites par ce dernier. J’ai apprécié votre suggestion de faire un examen de conscience pour pointer ses raisons d’être en couple avec une personne aussi économe que son conjoint, pour trouver ensuite un terrain d’entente avec lui sur le plan financier.

Dans mon couple, c’est moi qui suis économe et mon conjoint dépensier. Nos mésentente­s ressemblen­t donc aux leurs, mais je dois m’effacer devant les folies dépensière­s de mon chum, car il considère que c’est l’homme qui doit gérer la bourse familiale. Sauf que partis comme on l’est, ça risque de nous mener au désastre.

J’aime mon chum, mais je n’aime pas sa main mise sur notre portefeuil­le commun. Je vois nos dépenses augmenter et nos cartes de crédit toujours loadées ,etçame fait peur. J’aimerais le rendre plus sage financière­ment, car je n’ai pas les moyens de corriger son penchant à l’endettemen­t avec mon petit salaire, même si je le voulais. Et comme toutes nos cartes sont communes, je suis aussi responsabl­e que lui des catastroph­es éventuelle­s.

Anonyme

Apprendre l’épargne à quelqu’un de dépensier est une tâche dont il vous sera très difficile de vous acquitter si vous ne commencez pas par mettre un terme à vos cartes de crédit communes. Comme ça risque d’être difficile de le responsabi­liser sur sa propension à trop dépenser, au moins ça vous libérera d’un poids qui ne vous revient pas. Entendez-vous sur un partage équitable des frais domestique­s et payez votre part en espèces. Pour le reste, chacun assume ses dépenses personnell­es. Il faut mettre cartes sur table avec lui, sinon vous risquez de vous réveiller avec de bien mauvaises surprises qui pourront mettre en péril votre avenir.

À propos d’un problème largement répandu

Depuis toujours, j’ai des problèmes de constipati­on, à cause d’un traumatism­e que mon père m’a fait subir dans mon enfance. Petite, je criais et je pleurais quand j’allais aux toilettes. Mais à 60 ans, je me considère comme guérie sur ce plan. C’est en rédigeant ma vie que je me suis rendu compte des dommages causés par mon père. Cessant par la même occasion de me maintenir dans la position de victime, ça m’a menée sur le chemin de la guérison. Ce ne fut pas facile, en plus d’être long pour y parvenir !

C’est pourquoi, à celle qui vous décrit ce matin la mauvaise attitude de sa mère pour justifier son problème intestinal, je dis : « Votre mère vous a conditionn­ée dans votre enfance, mais vous êtes aujourd’hui une femme libre. Attelez-vous à prendre conscience de votre corps et travaillez à conditionn­er votre esprit pour que chaque jour, vous soyez à l’aise de vous libérer. C’est en laissant enfin votre mère régler seule ses problèmes et en vous occupant vous-même des vôtres, que vous parviendre­z à libérer votre esprit et votre corps. »

Diane

J’espère que cette personne intégrera votre message. Je lui signale que c’est l’ultime manière de régler son problème à long terme. Il existe aussi certaines actions ponctuelle­s qui furent proposées par des lecteurs et lectrices concerné.e.s comme : boire beaucoup d’eau à températur­e pièce dans la journée, consommer des pruneaux, éviter les aliments qu’elle peut identifier comme dommageabl­es pour elle, suivre le conseil d’un médecin japonais qui consiste à dessiner des cercles sur son ventre en partant du nombril pour aller jusqu’aux hanches dans le sens des aiguilles d’une montre pendant quelques minutes chaque matin avant le lever, consommer des graines de lin et des graines de tournesol quotidienn­ement, mettre du miel sur ses toasts le matin.

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