Un retour célébré sur le podium pour Valois-Fortier et Margelidon
Les judokas québécois récoltent l’argent et le bronze en Hongrie
AGENCE QMI | De retour à la compétition après huit mois d’arrêt en raison de la COVID-19, les judokas québécois Antoine Valois-Fortier et Arthur Margelidon ont tous deux grimpé sur le podium au Grand Chelem de Budapest, en Hongrie, hier.
Cinquième au monde chez les moins de 81 kg, Valois-Fortier a obtenu la médaille d’argent après s’être incliné en finale contre le Turc Vedat Albayrak, qui le devance d’une place au classement mondial.
RÉCOMPENSÉ
« Je suis content de voir que tous les sacrifices et les ajustements que nous avons faits, comme nos voyages à Lethbridge, semblent être les bons. Il a fallu être créatif dans les derniers mois pour être en mesure d’aller chercher une bonne qualité d’entraînement et un bon niveau à l’international. C’est super encourageant », a commenté Valois-Fortier par voie de communiqué.
Les quelques erreurs techniques commises en finale démontrent selon lui que sa préparation n’était pas optimale.
« À mon avis, c’est là qu’on a vu les limites de ma force et de ma préparation. Ma finale démontre qu’il reste des aspects de mon judo à peaufiner », a dit le judoka de Beauport, qui a signé trois de ses quatre victoires par ippon samedi.
« J’ai bon espoir qu’avec le temps et d’autres compétitions, je serai en mesure d’aller chercher ce qu’il me manque pour gagner. »
Il s’agit d’une sixième médaille en Grand Chelem pour le Québécois.
MARGELIDON EN BRONZE
Pour sa part, Margelidon a mis la main sur l’une des deux médailles de bronze chez les moins de 73 kg grâce à une victoire en petite finale face au Russe Musa Mogushkov. Margelidon est quatrième au monde dans sa catégorie.
« Ça fait du bien, surtout que je ne le sentais pas trop en début de journée. On était un peu offbeat. Rendu au troisième combat, j’ai repris mes repères et ça allait de mieux en mieux tout au long de la journée », a souligné le judoka, qui avait reçu l’argent au Grand Chelem de Tokyo en 2017 ainsi qu’à celui d’Abou Dhabi, en 2019.
Tout comme Valois-Fortier, Margelidon voulait vérifier où il se situait face à l’élite mondiale lors de son passage en Hongrie.
« Huit mois, c’est très long et je n’avais jamais arrêté la compétition aussi longtemps. Je voulais me comparer aux autres athlètes internationaux qui n’ont pas nécessairement eu le même confinement et je voulais recommencer à performer. »
Vendredi, c’est l’Ontarienne Jessica Klimkait, deuxième au monde chez les moins de 57 kg, qui s’était illustrée du côté canadien en décrochant l’or.