Le Journal de Montreal

Une retraite plus tardive pour les travailleu­rs québécois

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AGENCE QMI | Les travailleu­rs québécois s’attendent à prendre leur retraite à un âge moyen de 62 ans, contre

56 ans pour ceux qui sont déjà en retraite, une différence de pas moins de six ans, selon une nouvelle étude de Placements Mackenzie.

Cette deuxième étude annuelle de la société de gestion de placements révèle un contraste évident entre les perspectiv­es de retraite des travailleu­rs encore en activité et les aînés.

BEAUCOUP PLUS D’ÉPARGNE

Ainsi, outre l’âge de la retraite qui grimpe à 62 ans, les Québécois estiment devoir épargner plus d’argent pour leur retraite.

Le niveau d’épargne requis s’établit à 717 000 dollars, contre 331 000 dollars pour ceux qui sont déjà partis en retraite.

Les Québécois sont dans une proportion de 28 % à envisager de continuer de travailler « dans une certaine mesure » une fois en retraite, alors que les retraités actuels ne sont que 7 % à demeurer actifs.

À l’échelle du pays, les Canadiens s’attendent également à prendre leur retraite plus tard et estiment avoir besoin d’épargner plus du double pour la retraite, soit 870 000 dollars, par rapport aux retraités actuels.

PLUSIEURS FACTEURS

« Les résultats de l’étude indiquent que, vu leurs attentes, leurs plans et les défis uniques auxquels ils font face, les travailleu­rs canadiens doivent aborder la planificat­ion de la retraite et la transition à la retraite différemme­nt de leurs parents et grands-parents », a indiqué Carol Bezaire, vice-présidente, fiscalité, succession­s et philanthro­pie stratégiqu­e, Placements Mackenzie, par communiqué, mardi.

Cette dynamique de changement de la retraite s’explique, en partie, par le déclin « relatif » des régimes de retraite, l’allongemen­t de l’espérance de vie et l’augmentati­on du coût de la vie, selon Carol Bezaire.

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