LE COMMERCE
Quel que soit le gagnant mardi, « il est à prévoir que la crise économique actuelle entraînera un courant protectionniste
Buy America », prévoit la BDC. Comme Donald Trump, Joe Biden fait campagne sur
un plan appelé Made in all of
America.
Il implique un investissement de 400 milliards $ sur quatre ans pour l’achat de biens et de services produits aux États-Unis uniquement.
Quant aux produits importés, le démocrate promet de s’assurer que les marchandises destinées aux États-Unis soient livrées directement dans les ports américains plutôt que de passer par les mains des débardeurs canadiens et mexicains.
Reste à voir si le duo Joe Biden-Kamala Harris maintiendra le cap une fois en poste.
« Les politiciens en campagne utilisent les promesses protectionnistes pour remporter les États clés, explique Scott Lincicome, de l’Institut Cato à Washington. Ça ne veut pas nécessairement dire qu’ils gouvernent comme ça. »
Par contre, ce qui est clair c’est que sous Joe Biden, les États-Unis cesseraient d’imposer à leurs alliés des tarifs douaniers pour des raisons de « sécurité nationale », ce qui a fortement nui au secteur de l’acier et de l’aluminium au Canada avec l’administration Trump.
Il augmenterait aussi l’impôt sur les corporations.
Ceci pourrait rendre le système d’imposition unifolié relativement plus compétitif, tout en offrant une petite marge de manoeuvre à un gouvernement canadien qui voudrait augmenter l’impôt sur les corporations pour éponger la dette, par exemple.