L’ENVIRONNEMENT
Pendant que son adversaire est un climatosceptique, Joe Biden promet de se rallier à l’Accord de Paris sur le climat dès le premier jour de son mandat.
Dans cette optique, il garantit un investissement massif dans les énergies renouvelables, dans le but de rendre l’économie américaine carboneutre d’ici 2050.
« Les entreprises canadiennes oeuvrant dans ce secteur d’avenir pourraient en bénéficier », estime la Banque de développement du Canada (BDC).
On pense évidemment à HydroQuébec, mais aussi aux firmes qui développent des technologies de capture du carbone, en Alberta par exemple.
Afin de forcer ses partenaires à l’imiter, le démocrate veut imposer des tarifs douaniers sur l’importation de produits polluants et aux pays qui ne respectent pas leurs engagements internationaux environnementaux.
Le Canada étant loin de sa cible de réduction d’émissions fixée à Paris, cette nouvelle taxe pourrait l’inciter à mieux faire. Mais à court terme, elle pourrait avoir des effets négatifs sur nos exportations, en particulier sur les plus polluantes, comme les hydrocarbures.
Biden souhaite d’ailleurs annuler l’oléoduc Keystone XL, qui doit transporter un cinquième du pétrole albertin vers le sud.
Cette promesse est toutefois à prendre avec un grain de sel, selon Derek Holt, de la Banque Scotia, sachant que la construction a déjà débuté. De plus, en pleine crise économique, stopper un chantier qui promet aux Américains des dizaines de milliers d’emplois serait très glissant.