Questions en rafale
D’où viendra la croissance d’Hydro dans les prochaines années ?
D’abord, tranquillement, on va reprendre le sentier d’une croissance économique au Québec. Mais ensuite, il n’y a pas de doute que les grands projets d’exportation sur lesquels on travaille aujourd’hui vont être des
vecteurs nouveaux de contribution au bénéfice d’Hydro-Québec.
Vous semblez y croire beaucoup, malgré l’opposition de certains groupes ?
Certainement. C’est pourquoi nous mettons tant d’efforts. Il y a d’abord le projet d’exportation vers le Massachusetts, en passant par le Maine. Ensuite, il y a cet autre projet d’une nouvelle ligne de transport qui irait elle jusqu’à New York.
Le contexte entourant ce dernier projet vous semble-t-il favorable ?
Oui. Nous souhaitons profiter de l’annonce récente de l’État de New York de reconnaître la grande hydro-électricité comme une énergie verte et renouvelable pouvant bénéficier de crédits environnementaux. Ces crédits pourraient, si on réussit à négocier comme on le souhaite, supporter les coûts de construction d’une ligne additionnelle qui s’étendrait jusqu’à New York.
Quelle importance ont ces deux projets pour vous ?
Il faut comprendre qu’on a développé des capacités de production électrique de quelque 5000 mégawatts depuis 15 ans. Mais il ne s’est pas construit de lignes de transmissions électriques depuis des décennies. Alors, si on est capable de construire deux nouvelles « autoroutes » pour transporter notre électricité, c’est certain qu’on va être en mesure de générer des ventes additionnelles qui pourront contribuer de façon importante au bénéfice d’Hydro-Québec.