Blouin ne s’en fait pas
Autre membre de la famille Groupe MVP, la planchiste Laurie Blouin ne se laisse pas démonter par la crise sanitaire actuelle.
« Je gère ça comme d’habitude en y allant une compétition après l’autre. Onaun planning, mais ça peut changer tous les jours.
La médaillée d’argent aux Jeux de Pyeongchang en 2018 admet candidement qu’elle ne se formalise pas du fait que ça tombe sur une année préolympique.
« J’oublie tout le temps, c’est fou de se dire qu’on s’en va déjà vers les prochains Jeux. »
RETARD
Âgée de 24 ans, Blouin est un bel espoir de médaille pour les Jeux de Pékin en 2022. Elle a tout de même un peu de retard à combler sur ses homologues européennes.
« Je reviens d’un mois en Suisse et ç’a fait du bien. Ça faisait six mois que je n’avais pas été sur ma planche. On a été en Europe pendant un mois et ç’a fait du bien.
« Les Européens ont arrêté un mois et entre un mois et six mois, ça paraît. Je me suis entraînée sur des coussins et des trampolines même si ce n’était pas sur la neige et que ce n’est pas le même feeling .»
Qui plus est, l’équipe nationale n'a pas eu son traditionnel voyage en Nouvelle
-Zélande et en Australie comme c'est le cas tous les étés.
COMPÉTITIONS
Positive, Blouin croit qu’il y aura tout de même une saison 2021 même si rien n’est prévu d’ici la fin de 2020.
« Si la saison reprend, je vais partir en janvier pour tout l’hiver en commençant par l’Europe et ensuite les États-Unis.
« Je crois que la fédération canadienne essaie de nous organiser des compétitions pour qu’on reste en forme. »
Elle espère notamment que les X Games prévus à Aspen au Colorado à la fin janvier, auront lieu. Ceux-ci sont toujours à l’horaire pour le moment.
EXEMPTIONS
Il n’est actuellement pas évident pour les athlètes canadiens de se déplacer, notamment en Europe, puisque la seconde vague de COVID-19 y frappe très fort.
Mais la planchiste de Stoneham croit que la Fédération internationale de ski va s’organiser pour faciliter les choses.
« Je crois que la FIS va nous obtenir des exemptions pour les athlètes afin qu’on puisse compétitionner. »
Pour le reste, elle préfère aborder les choses avec un brin de désinvolture pour ne pas trop se casser la tête.
« Je vis au jour le jour, je sais que la situation est incertaine et je ne me crée pas d’attentes. Je m’entraîne comme si on aura une saison.
« Comme c’est une année préolympique, je crois qu'il va y avoir une saison, ils veulent qu'il y ait des competitions même s'il y en aura peut-être moins.