Quelques incidents à travers le pays
Un homme arrêté et 3 millions d’appels frauduleux
LE JOURNAL ET AFP | Le vote s’est généralement bien déroulé hier chez nos voisins du Sud malgré quelques anicroches durant la journée, incluant des problèmes d’équipement dans plusieurs États et l’arrestation d’un homme armé qui aurait tenté d’intimider des électeurs.
En dépit de quelques longues files qui se sont résorbées rapidement et de l’ouverture retardée de certains bureaux de vote en Pennsylvanie, en Ohio, au Texas et en Géorgie, il n’y a pas eu d’affrontements entre les électeurs ou de manifestations, comme le craignaient plusieurs, compte tenu du niveau de rancoeur qui a teinté la campagne.
« Nous n’avons pas vu de problèmes systémiques majeurs ou de tentatives d’obstruction au vote des électeurs, et les problèmes que nous avons vus ont été pour la plupart isolés et sporadiques », a noté Kristen Clarke, présidente et directrice exécutive du Lawyers’ Committee for Civil Rights Under Law, rapporte le New York Times.
VOTES NON RAMASSÉS
Certains bulletins de vote n’ont cependant pas été ramassés à temps par le service postal américain USPS.
Hier matin, la police de Charlotte Mecklenburg, en Caroline du Nord, a reçu un appel concernant un homme armé et menaçant qui « intimidait possiblement d’autres électeurs » à proximité d’un bureau de vote.
Affublé d’une casquette à l’effigie de Donald Trump, de ses bottes de combat et d’une arme de poing visible, Justin Dunn, 36 ans, a finalement été arrêté pour intrusion, après que la police lui eut demandé de quitter les lieux une première fois.
DÉSINFORMATION
Aussi, plus de trois millions d’appels automatiques incitant les électeurs à « rester en sécurité chez eux » et à voter le lendemain ont été rapportés, dont 800 000 dans des États clés pour l’élection présidentielle.
« Soyez attentifs aux personnes qui essayent de vous intimider, de miner votre confiance », a d’ailleurs cru bon de prévenir un officiel du FBI.
Vivement critiqués lors de la campagne électorale de 2016, les grands réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Google, etc.) et leur armée de modérateurs ont quant à eux tenté de juguler la désinformation tout au long de la journée.