Le début du vrai travail
Kaiden Guhle garde les deux pieds sur terre depuis sa sélection au 1er tour
Le 6 octobre dernier, Kaiden Guhle a entendu son nom sortir de la bouche de Marc Bergevin comme premier choix au repêchage du Canadien, le 16e au total. Près d’un mois plus tard, l’Albertain de 18 ans reste le même jeune homme. « Non, il n’y a pas trop de changements dans ma vie, a dit Guhle lorsque joint par Le Journal .Je garde la même vieille routine. Je me réveille, je pars pour le gymnase, je vais à l’aréna. « Dans une année normale, j’aurais déjà vécu un camp de développement, un camp des recrues et le véritable camp avec le Canadien. Mais avec la pandémie, il n’y a rien de normal.
Je vivrai un camp éventuellement et j’aurai la chance de visiter Montréal un jour. »
Guhle vient d’une famille de hockeyeurs. Il n’a pas à aller trop loin pour demander des conseils. Son grand frère, Brendan, a déjà joué 59 matchs dans la LNH. Ancien choix de deuxième tour des Sabres de Buffalo en 2015, le défenseur cherche maintenant à gagner sa place au sein de l’organisation des Ducks d’Anaheim. Cette année, Brendan a fait la navette entre San Diego, dans la Ligue américaine, et Anaheim.
Depuis le jour de son repêchage, Kaiden a écouté plusieurs recommandations.
« J’ai reçu plusieurs conseils, mais ça tourne souvent autour du même sujet, a-t-il expliqué. On me dit constamment qu’une fois qu’on est repêché, c’est le début du vrai travail. C’est juste une étape dans notre cheminement. Je le savais déjà, mais c’est bon de se faire marteler le même message.
« Je devrai travailler pour gagner un jour un poste à Montréal. Il y a un repêchage tous les ans, le Canadien sélectionnera encore de bons défenseurs dans le futur. On ne peut tout simplement pas ralentir, il faut toujours travailler le plus fort possible dans le but de s’améliorer. »
DÉPART EN JANVIER
Contrairement à la LHJMQ, la Ligue junior de l’Ouest a repoussé de plusieurs semaines le début de sa saison. En théorie, Guhle et les Raiders de Prince Albert joueront leur premier match vers le 8 janvier, date probable du lancement des activités dans l’Ouest.
« Il s’agira d’une saison spéciale et différente, a reconnu Guhle. Nous jouerons contre les six mêmes équipes du Manitoba et de la Saskatchewan pour toute l’année. Mais c’est mieux que de ne pas jouer au hockey du tout. Nous jouerons contre de bonnes formations, il y aura de bonnes rivalités.
« J’aurai un avantage à mon retour dans la WHL grâce à ma participation au camp d’Équipe Canada et de ma possible présence au tournoi, a-t-il enchaîné. Ça fait longtemps que je n’ai pas joué un match, mais je regagnerai le rythme d’une rencontre en participant à un camp avec les meilleurs joueurs chez les juniors au pays.
« Si jamais, je ne fais pas l’équipe, j’aurai profité de plusieurs semaines sur la glace à un niveau très élevé. Mais j’ai en tête de gagner ma place avec cette équipe. Ce serait encore mieux pour moi. »
La WHL sera formée exceptionnellent de quatre divisions la saison prochaine. Celle dont fera partie l’équipe de Guhle, les Raiders de Prince Albert, comprendra six autres formations de la Saskatchewan et du Manitoba : les Broncos de Swift Current, le Ice de Winnipeg, les Wheat Kings de Brandon, les Blades de Saskatoon, les Pats de Regina et les Warriors de Moose Jaw.
« JE VIVRAI UN CAMP ÉVENTUELLEMENT ET J’AURAI LA CHANCE DE VISITER MONTRÉAL UN JOUR. » – Kaiden Guhle