L’incertitude plane toujours dans le cas d’Owen Power
À une semaine du début du camp d’Équipe Canada junior (ÉCJ), la présence du jeune défenseur et espoir de premier plan en vue du prochain repêchage Owen Power demeure incertaine.
L’entraîneur des Wolverines du Michigan dans la NCAA, Mel Pearson, n’a toujours pas décidé s’il prêterait le jeune défenseur à l’équipe nationale. Son équipe entamera sa saison le 14 novembre prochain et disputera dix matchs jusqu’à la pause des Fêtes, le dernier étant prévu pour le 9 décembre. Le camp d’ÉCJ, lui, se met en branle officiellement mardi prochain, le 17 novembre, pour ce qui se voudra une préparation d’une cinquantaine de jours avant le début du Championnat mondial de hockey junior, le 25 décembre.
Puisque le camp aura lieu à huis clos et dans un contexte de bulle fermée, les Wolverines devraient se priver de Power pour quelques matchs importants, ou même s’il devait faire un bout de chemin au camp d’entraînement pour la totalité de la première moitié de saison.
Dans le meilleur des mondes, Pearson aimerait garder Power avec les Wolverines jusqu’au 9 décembre et, ensuite, le prêter à ÉCJ.
Techniquement, donc, Équipe Canada junior pourrait le rapatrier à partir du 13 décembre lorsqu’elle entrera officiellement dans la bulle à Edmonton.
Toutefois, en étant réaliste, rater le camp d’entraînement anéantirait fort probablement ses chances de percer l’alignement canadien.
« Je comprends que l’équipe canadienne a besoin de ses joueurs sur la glace puisqu’aucune ligue, sauf celle du Québec, ne joue en ce moment. De notre côté, nos joueurs, dont Owen, sont sur la glace depuis un bon moment. Il faut aussi prendre en considération la portion scolaire du dossier. De demander à un joueur de partir pour 51 jours, c’est beaucoup demander à un étudiant-athlète », a mentionné Pearson, hier, lors d’une visioconférence à laquelle a participé Le Journal.
PLUSIEURS SCÉNARIOS
Pearson n’a toutefois pas fermé la porte à d’autres scénarios. À l’heure actuelle, le seul qui est coulé dans le béton est celui qui veut que Power soit libéré à partir du 10 décembre.
« S’il demeure ici jusqu’au 10 décembre, il aura joué dix matchs âprement disputés et très intenses. Il sera préparé à rejoindre l’équipe canadienne. Notre principal souci est de s’assurer de prendre la bonne décision pour Owen à long terme et c’est pourquoi nous sommes en contact avec ses professeurs, les responsables scolaires de l’équipe ainsi que ses parents. »