Kingsbury veut nourrir les enfants
Il versera 500 $ par victoire au Club des petits déjeuners au cours de la saison
Mikaël Kingsbury n’est pas qu’un champion à tous les égards, il a aussi le coeur à la bonne place. Le skieur de bosses a annoncé cette semaine qu’il remettrait 500 $ au Club des petits déjeuners pour chacune de ses victoires cette saison.
Et connaissant sa régularité sur la plus haute marche du podium dans les dernières années, l’organisme qui vient en aide aux enfants de partout au Canada peut s’attendre à recevoir quelques milliers de dollars.
« Je suis assez constant sur le podium, mentionne-t-il lors d’une conversation téléphonique. Je suis capable d’aller de cinq à huit victoires. Je sais que ce n’est pas beaucoup, mais c’est de l’argent qui vient de mes poches.
« L’année passée, j’ai gagné sept Coupes du monde, ça aurait fait 3500 $ que j’aurais pu leur donner. Je pense que c’est un objectif réalisable pour cette année si on ne se fait pas lancer trop de balles courbes par la COVID. »
BON AMBASSADEUR
Le skieur de Deux-Montagnes est associé au Club des petits déjeuners depuis 2007, et l’organisme ne pouvait rêver d’un meilleur ambassadeur.
« On est extrêmement heureux. Chaque fois qu’il peut en faire plus, il l’a toujours fait. Il a déjà invité des jeunes à venir couvrir la Coupe du monde à Tremblant », relate le directeur général Tommy Kulczyk.
Comme le mentionnait Kingsbury, des entreprises vont emboîter le pas à son initiative.
C’est d’ailleurs le cas de Boiron Canada qui égalera les dons du skieur, de sorte que plus d’enfants profiteront de ce nouvel argent injecté dans le programme.
IMPORTANT
Pour Kingsbury, ça tombait sous le sens de s’associer au Club des petits déjeuners.
« Je le sais que c’est drôle à dire, mais le déjeuner est mon repas préféré et c’est un repas qui me donne de l’énergie pour la journée. Je fais l’effort de me lever plus tôt le matin juste pour pouvoir prendre un gros déjeuner. »
En tant qu’athlète d’élite, il est à même de constater l’importance du premier repas de la journée.
« Je sais à travers les années à quel point le déjeuner me sert. J’ai toujours eu de la misère à concevoir qu’il y a des jeunes au Québec, au Canada, qui se rendent à l’école le ventre vide.
« Je sais à quel point c’est difficile de se concentrer pendant toute une journée d’école. »
DISCRET
Selon Tommy Kulczyk, Mikaël Kingsbury est un ambassadeur modèle qui brille par sa disponibilité.
« C’est un exemple non seulement pour les enfants, mais aussi pour nous tous en ce qui concerne de saines habitudes de vie. Depuis les premiers jours, il est toujours disponible malgré son horaire chargé. »
Et le principal intéressé ne veut pas forcément attirer les projecteurs sur lui ou sur son implication. Il révèle d’ailleurs qu’il s’est souvent impliqué en toute discrétion.
« Je suis allé servir des petits déjeuners dans des écoles de Montréal sans vraiment en parler. Notre partenariat a grandi, et cette année, j’ai décidé d’en faire plus. »