De gros rassemblements acceptés
Des commerçants trouvent inéquitable de ne pouvoir rouvrir avec des rassemblements plus petits
Une permission spéciale de rassemblements de 250 personnes accordée par Québec, dans le cadre de certaines activités spécifiques, est reçue avec consternation par les restaurateurs, propriétaires de gyms et autres entrepreneurs confinés. « C’est complètement inéquitable », lance Benoit Girouard, porte-parole du groupe Entrepreneurs en action du Québec. Son groupe affirme représenter près de 880 entrepreneurs de tous les milieux affectés par les mesures sanitaires liées à la COVID-19.
Un arrêté ministériel du 22 octobre dernier, passé jusqu’ici inaperçu, permet des rassemblements allant jusqu’à 250 personnes, même en zone rouge, pour certaines rencontres jugées essentielles.
Hier, le ministère de la Santé a précisé que « seules les activités organisées nécessaires et même essentielles à la poursuite des activités d’une organisation publique ou privée pourraient être autorisées dans des situations très rares et exceptionnelles ».
JUSQU’OÙ LE PERMETTRE ?
Les participants doivent également être capables de conserver une distance entre eux de deux mètres.
Cet accroc aux mesures sanitaires pourrait s’appliquer aux négociations dans le secteur public, aux réunions d’employés, aux réunions syndicales ainsi qu’aux ordres professionnels.
« Mais on ne parle pas de partys de bureau », souligne François Meunier, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales de l’Association Restauration Québec (ARQ).
« Les activités de nature événementielle, sociale ou de tourisme d’affaires sont toujours interdites », a également précisé la ministre du Tourisme, Caroline Proulx.