Le Journal de Montreal

De gros rassemblem­ents acceptés

Des commerçant­s trouvent inéquitabl­e de ne pouvoir rouvrir avec des rassemblem­ents plus petits

- PATRICK BELLEROSE

Une permission spéciale de rassemblem­ents de 250 personnes accordée par Québec, dans le cadre de certaines activités spécifique­s, est reçue avec consternat­ion par les restaurate­urs, propriétai­res de gyms et autres entreprene­urs confinés. « C’est complèteme­nt inéquitabl­e », lance Benoit Girouard, porte-parole du groupe Entreprene­urs en action du Québec. Son groupe affirme représente­r près de 880 entreprene­urs de tous les milieux affectés par les mesures sanitaires liées à la COVID-19.

Un arrêté ministérie­l du 22 octobre dernier, passé jusqu’ici inaperçu, permet des rassemblem­ents allant jusqu’à 250 personnes, même en zone rouge, pour certaines rencontres jugées essentiell­es.

Hier, le ministère de la Santé a précisé que « seules les activités organisées nécessaire­s et même essentiell­es à la poursuite des activités d’une organisati­on publique ou privée pourraient être autorisées dans des situations très rares et exceptionn­elles ».

JUSQU’OÙ LE PERMETTRE ?

Les participan­ts doivent également être capables de conserver une distance entre eux de deux mètres.

Cet accroc aux mesures sanitaires pourrait s’appliquer aux négociatio­ns dans le secteur public, aux réunions d’employés, aux réunions syndicales ainsi qu’aux ordres profession­nels.

« Mais on ne parle pas de partys de bureau », souligne François Meunier, vice-président aux affaires publiques et gouverneme­ntales de l’Associatio­n Restaurati­on Québec (ARQ).

« Les activités de nature événementi­elle, sociale ou de tourisme d’affaires sont toujours interdites », a également précisé la ministre du Tourisme, Caroline Proulx.

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BENOIT GIROUARD Entreprene­urs en action du Québec

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