La fin des photomatons
Les couloirs du métro dépouillés des petites cabines
Les emblématiques cabines photo situées le long des couloirs de nombreuses stations de métro montréalaises sont graduellement remplacées par des distributrices de produits pharmaceutiques.
La popularité grandissante des téléphones intelligents au cours de la dernière décennie permet de prendre des égoportraits en un clic et aura eu raison des photomatons. Au cours des prochains mois, ces derniers laisseront d’ailleurs place à des distributrices de produits de pharmacie.
Transgesco, le bras commercial de la Société de transport de Montréal (STM), a confirmé au journal 24 Heures la signature d’une entente de cinq ans avec l’entreprise montréalaise On Mange Quoi pour l’exploitation de machines distributrices dans une quinzaine de stations de métro.
GRANDE VARIÉTÉ
Dans le contexte de la pandémie, des couvre-visages réutilisables, bouteilles de savon antiseptique et gants en latex sont offerts aux usagers du métro. Ces derniers doivent débourser entre 2 $ et 6 $ pour se procurer ces produits fabriqués aux États-Unis.
À terme, des produits de tous les jours
seront mis à la disposition de la clientèle de la STM, monnayant quelques dollars. Détachant instantané de style Tide to Go, acétaminophène (Tylenol et autres), pansements, produits d’hygiène féminine et écouteurs seront entre autres proposés aux usagers en transit, a expliqué le vice-président des affaires juridiques et publiques de Métrocom (Transgesco), Ian Corriveau.
L’emplacement de ces distributrices est loué au même titre que les dépanneurs dans le cadre d’une entente commerciale confidentielle.