La deuxième vague doit être combattue sans vaccin
GENÈVE | (AFP) Les vaccins n’arriveront pas à temps pour lutter contre la deuxième vague de la pandémie de COVID-19, et beaucoup de pays « vont continuer à l’affronter sans vaccins », a prévenu hier le responsable des situations d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
« Je pense que cela mettra au moins quatre à six mois avant qu’il y ait des niveaux suffisants de vaccination où que ce soit », a déclaré Michael Ryan, hier, soulignant que les vaccins ne devaient pas être vus comme une « potion magique ».
MOINS DE CAS
L’OMS s’est cependant félicitée d’une baisse du nombre de nouveaux cas en Europe la semaine dernière.
Avec 1,84 million de nouveaux cas, la pression reste forte, mais l’organisation souligne que « la semaine dernière, la région a observé une baisse de 10 % du nombre de cas hebdomadaires ».
Or, en France, le gouvernement français s’est réuni hier pour préparer un desserrement prudent et progressif du deuxième confinement d’ici Noël.
En Belgique notamment, les autorités sanitaires ont annoncé hier que les mesures de confinement imposées depuis la fin octobre commençaient à porter leurs fruits.
PLUS DE MORTS
Mais les morts continuent d’augmenter : plus de 29 000 nouveaux décès ont été enregistrés sur le continent européen pendant cette période, soit 18 % de plus que la semaine précédente. Et la pandémie menace de submerger certains systèmes de santé, notamment dans le sud de l’Italie.
Le Portugal, qui peine à endiguer la deuxième vague, a reconnu hier se préparer à prolonger l’état d’urgence et ses restrictions sanitaires pour deux semaines supplémentaires.
De son côté, la Hongrie a prolongé hier l’état d’urgence jusqu’au 8 février.