Le Journal de Montreal

Le 737 MAX autorisé à voler, 20 mois après les tragédies

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WASHINGTON | (AFP) Boeing va pouvoir commencer à tourner la page de la crise du 737 MAX : les États-Unis ont autorisé hier l’avion à voler de nouveau, après 20 mois d’immobilisa­tion au sol à la suite de deux accidents ayant coûté la vie à 346 personnes.

Plusieurs modificati­ons devront être effectuées sur les avions avant qu’ils ne puissent être remis en service, a souligné l’Agence de l’aviation américaine (FAA) en annonçant son feu vert. Les pilotes devront suivre une nouvelle formation.

L’immobilisa­tion au sol du 737 MAX aura été la plus longue de l’histoire de l’aviation.

DES ÉTAPES ENCORE À FRANCHIR

En plus des modificati­ons demandées, les compagnies aériennes effectuero­nt des travaux de maintenanc­e sur les avions cantonnés au tarmac des aéroports depuis mars 2019. Les 450 appareils stockés chez Boeing seront examinés par un inspecteur de la FAA avant d’être acheminés chez les clients.

La compagnie American Airlines a néanmoins déjà prévu des vols fin décembre, entre Miami et New York.

Le 737 MAX, qui était la locomotive des ventes de Boeing avant ses déboires, ne retournera pas dans l’immédiat dans le ciel mondial : les autorités de l’aviation civile d’autres pays ont décidé de procéder à leur propre certificat­ion.

Au Canada, le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, a déclaré, hier, par voie de communiqué : « Les restrictio­ns de vol commercial pour l’exploitati­on du Boeing 737 MAX dans l’espace aérien canadien demeurent en vigueur et ne seront pas levées tant que le Ministère ne sera pas pleinement convaincu que toutes ses préoccupat­ions en matière de sécurité ont été prises en compte, et que des procédures et une formation améliorées pour les équipages de conduite sont en place au Canada. »

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