Nos élus vus différemment
Une série démystifie le lourd travail de ces passionnés
Afin d’enrayer le cynisme entourant l’univers politique, le réalisateur Louis Asselin revient à Télé-Québec avec Nos élus : l’être humain derrière nos politiciens, une série documentaire qui donne un accès privilégié au quotidien essoufflant de ceux et celles qui ont choisi de servir la population.
Parce qu’il avait l’impression d’être témoin seulement de « la pointe de l’iceberg » dans l’actualité quotidienne, celui à qui on doit notamment la troisième saison de l’émission De garde 24/7 a décidé de braquer la caméra sur un travail « prenant, qui demande énormément d’heures, mais aussi des convictions et de la passion ».
Selon Louis Asselin, la population est trop dure envers les politiciens, dont 10 ici agissent à titre de protagonistes principaux.
« C’est un peu ingrat comme métier, explique-t-il. Quand on décide de se présenter, de se mettre la tête sur le poteau et de se faire élire, on est redevable de tout ce que le gouvernement décide... »
Simplement en regardant le premier épisode de la série, on peut faire une croix sur « le mythe du politicien paresseux qui ne fait pas grand-chose » alors que les rendez-vous s’enchaînent et que l’horaire permet à peine de croquer une bouchée.
BEAUCOUP DE BOULOT
« Ce sont des gens extrêmement occupés, affirme le réalisateur. Ils siègent à Québec du mardi au jeudi, et ce n’est pas rare que pendant ces trois jours, ils fassent plus que 40 heures. Et ça ne s’arrête pas là : le vendredi, ils retournent dans leur circonscription et bien souvent, c’est une autre semaine de travail qui débute. Ils ont des rencontres avec les citoyens, des déjeuners, des soupers… C’est un feu roulant constant. »