Le Journal de Montreal

Des recrues talentueus­es

- JEAN-FRANÇOIS CHAUMONT

Mel Pearson, qui a pris la relève du légendaire Gordon « Red » Berenson en 2017-2018 à la barre des Wolverines du Michigan, dirigera l’une des bonnes équipes de la NCAA cette saison.

Les Wolverines miseront sur plusieurs recrues de renom. On y retrouve trois potentiels choix du top 10 au repêchage de 2021 avec le défenseur Owen Power, l’ailier Kent Johnson et le centre Matty Beniers. À ce trio, il faut ajouter Thomas Bordeleau, un choix de 2e tour des Sharks en 2020, et Brendan Brisson, un choix de 1er tour des Golden Knights en 2020.

Chez les vétérans de l’équipe, il y a aussi de gros noms avec le défenseur Cam York et le centre Johnny Beecher, deux choix de 1er tour au repêchage de 2019 par les Flyers et les Bruins respective­ment.

« Oui, les Wolverines pourraient connaître du succès, a dit Sébastien Bordeleau, qui occupe maintenant un poste de responsabl­e du développem­ent des attaquants avec les Predators de Nashville. Ils ont une très belle formation. Comme j’ai déjà dit à Tom, il aura besoin de mériter son temps de jeu. Il y a de la compétitio­n à l’interne. Ils ont de grosses recrues, mais aussi de bons vétérans. C’est à son honneur d’accepter de se joindre à une équipe avec autant de talent. »

« Quand je me présente à l’aréna, je sais que j’aurai la chance de diriger de très bons jeunes joueurs, a ajouté Pearson. Mais c’est aussi un défi. Il y a juste une rondelle. Les gros talents doivent apprendre à partager cette rondelle. Au cours du week-end, Brendan Brisson n’a pas marqué, mais il a décoché 11 tirs. Les gars ne doivent pas juste regarder les statistiqu­es, mais penser en fonction de l’équipe. Dans le passé, ils ont toujours dominé la colonne des marqueurs de leur équipe. Ils ont maintenant besoin de découvrir de nouveaux rôles. »

JEUNE POLYVALENT

Bordeleau, qui avait joué les deux dernières années avec le programme américain des moins de 18 ans et de 17 ans, a justement capté le regard de son entraîneur en raison de sa capacité d’adaptation.

Après seulement deux matchs, il a joué au centre de six ailiers avec les Wolverines. Il a aussi profité d’une blessure à Beecher pour occuper un rôle plus important lors de la deuxième rencontre.

« Thomas provient d’une famille de hockey avec son père Sébastien et son grand-père Paulin. Ça saute aux yeux, a expliqué Pearson. Il a une grande intelligen­ce du hockey, il a une belle approche. Il est comme un rat de laboratoir­e, il veut découvrir des choses et il aime être dans un environnem­ent hockey. »

« Je pense qu’il s’agit de l’une de mes forces. Les coachs ont toujours apprécié le fait que je suis un joueur facile à déplacer au sein de la formation, a répliqué Thomas Bordeleau. Je peux me débrouille­r dans plusieurs rôles en raison de ma lecture du jeu. Je suis juste heureux de constater que Mel veut me faire confiance. »

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