Le « contrat moral » des Fêtes à nouveau modifié
Les Québécois appelés à faire preuve de jugement
Le « contrat moral » pour les Fêtes est à nouveau modifié. François Legault n’impose plus une quarantaine ferme aux Québécois qui veulent célébrer Noël à plusieurs.
Le premier ministre a reconnu jeudi qu’il n’est pas simple de concocter une marche à suivre pour permettre aux citoyens de festoyer un peu en cette période plutôt morose. « Ce n’est pas noir ou blanc », a-til convenu.
François Legault assouplit un peu les règles pour les Québécois qui n’auront d’autre choix que de se pointer au boulot la semaine précédant Noël.
« ÇA VEUT DIRE QUOI ? »
« Si on reste chez soi, c’est ce qu’il y a de mieux, mais je comprends très bien qu’il y ait beaucoup de Québécois qui ont besoin, qui doivent travailler la semaine avant Noël, puis on doit parler de minimiser les risques. Ça veut dire quoi ? Essentiellement, ça veut dire de respecter deux consignes ultra-importantes : rester toujours à deux mètres des autres personnes, puis porter un masque quand on est à l’intérieur. »
Et pour les travailleurs dont le métier implique une proximité avec les autres, comme les travailleurs de la santé et les éducatrices en garderie, le premier ministre leur demande de faire preuve de jugement.
CONFUSION
Plus tôt cette semaine, François Legault avait dû rectifier le tir une première fois au sujet du nombre de rassemblements permis pour fêter entre amis ou avec la famille élargie. Les citoyens auront finalement droit à deux soirées festives entre le 24 et le 27 décembre.
Le premier ministre a rejeté le blâme sur l’équipe d’Horacio Arruda pour expliquer la confusion dans le message.
Il a d’ailleurs prévenu hier que ce fameux « contrat moral » pour célébrer Noël peut tomber à l’eau si la courbe des infections à la COVID-19 ne fléchit pas.
Hier, la situation épidémiologique n’était guère encourageante. Le Québec a enregistré un sommet de cas quotidiens jamais atteint depuis le début de la pandémie, avec 1464 infections supplémentaires et 32 décès.