Un dentiste ne fait pas sa quarantaine
Sa femme et lui ont écopé de deux amendes de 1000 $
AGENCE QMI | Un dentiste québécois et son épouse ont écopé d’une amende de 1000 $ chacun après avoir brisé à de multiples reprises leur quarantaine de 14 jours qu’ils devaient pourtant respecter à leur arrivée aux Îles Caïman pour un voyage.
Le dentiste Pascal Terjanian, qui pratique à Terrebonne, et son épouse Christina Gurunian ont reconnu leur culpabilité lors d’une comparution qui s’est déroulée sur Zoom. Le couple qui souhaitait d’abord plaider non coupable a été informé que des preuves vidéo avaient été retenues contre eux, rendant leur défense plus difficile.
Ils sont arrivés aux Îles Caïman le 13 novembre dernier. La justice leur reprochait d’être sortis une quinzaine de fois de leur condo, alors qu’ils devaient rester en isolement. Ils ont tenté de se camoufler en effectuant leurs sorties en portant des chapeaux et en vérifiant les allées et venues des gardiens de sécurité, rapporte un média local.
Ils étaient autorisés à rester sur le territoire jusqu’au 1er décembre, ce qui ne leur laissait que quatre jours de liberté sous le soleil. Ils ont finalement choisi de quitter le territoire des Caraïbes plus tôt que prévu.
SENTENCE BONBON
La sentence « bonbon » provoque l’ire de la population locale, qui considère qu’il y a deux justices dans le pays : une pour les riches et une pour les pauvres.
Ce type d’infraction dans les Îles Caïman devrait être passible de 10 000 $ d’amende ou d’emprisonnement.
En plus de l’amende, le dentiste de Terrebonne et son épouse ne peuvent retourner dans ce territoire, où ils possèdent un condo, tant que les restrictions sanitaires sont en place, indique un média local, le Cayman Marl Road.
Le dentiste Pascal Terjanian est bien connu de l’Ordre des dentistes du Québec : inconduite sexuelle, mauvais traitements, manque d’intégrité, la liste de faits reprochés est longue.
Depuis près de 20 ans, 35 plaintes ont été déposées contre lui par son ordre professionnel. Il s’agit de 11 plaintes déontologiques et de 24 plaintes pour non-collaboration. L’avocat du dentiste a toujours affirmé que l’Ordre s’acharnait sur son client.
Entre décembre 2008 et mars 2009, à sa résidence de Laval, le dentiste aurait commis des gestes abusifs à caractère sexuel envers une patiente avec qui il était en relation professionnelle.