Vladimir Guerrero fils reçoit des éloges de son gérant
Charlie Montoyo impressionné par les efforts du joueur durant la saison morte
AGENCE QMI | Au coeur d’une transformation physique, Vladimir Guerrero fils s’attire les compliments du gérant des Blue Jays de Toronto Charlie Montoyo.
« Je suis fier de lui et du fait qu’il travaille si fort, a indiqué Montoyo, dans une entrevue accordée au Toronto Sun. Il paraît vraiment bien. »
Guerrero fils a effectivement mis les bouchées doubles pour son entraînement, en République dominicaine, visant à perdre une quarantaine de livres durant la saison morte. Montoyo a d’ailleurs constaté de visu les effets, plus tôt ce mois-ci, lorsque les deux hommes se sont rencontrés en Floride.
« Il est vraiment dédié, a remarqué Montoyo. Tu peux le voir dans ses yeux quand tu lui parles. C’est comme : “fais-moi confiance, je vais y arriver” et il y arrive. »
Avouant lui-même qu’il présentait un surpoids lors de la saison 2020, Guerrero fils souhaite s’améliorer. Touché dans son orgueil, il espère ainsi rejoindre ses compatriotes Fernando Tatis fils, des Padres de San Diego, et Juan Soto, des Nationals de Washington, parmi les jeunes vedettes du baseball majeur.
« Peu importe ce qui le motive, ça fonctionne et c’est ce que j’aime, a affirmé Montoyo. La chose la plus importante, c’est qu’il a réalisé la situation dans laquelle il se trouvait. Je crois que ça explique pourquoi il travaille fort présentement. »
TELLEMENT DE TALENT
Malgré ses 280 livres, Guerrero fils a connu une récente saison décente, avec une moyenne au bâton de, 262, ses 13 doubles et neuf circuits en 60 matchs. C’est toutefois son talent exceptionnel qui lui a permis de rester à flot.
« C’est ça qui se passe avec Vlad. Il a tellement de talent qu’il est en mesure d’être correct, a exprimé le gérant des Blue Jays. Tout dans son jeu était quand même moins bon en raison de son surplus de poids. »
UNE ANNÉE DE CHANGEMENTS
En plus de certains ennuis au bâton, Guerrero fils s’est retrouvé limité en défensive en 2020, jouant d’ailleurs 23 matchs à titre de frappeur désigné. Sinon, il était désormais utilisé au premier but et non pas au troisième coussin, comme à ses débuts. Outre une mobilité réduite, Guerrero fils était plus prédisposé à subir une blessure. Les Jays devaient en tenir compte.
« Oui, il avait des difficultés parfois, mais encore, il est bon à un point tel qu’il arrive à toujours à avoir du succès », a insisté Montoyo.
Avec les efforts mis à l’entraînement et la transformation physique déjà bien entamée, Guerrero fils ne pourra qu’atteindre le niveau des supervedettes dans un avenir rapproché.