Le Championnat mondial pas en danger... pour le moment
Les deux récents cas de COVID-19 chez des joueurs d’Équipe Canada et la situation difficile en Alberta ne devraient pas mettre en danger la présentation du Championnat mondial de hockey junior à Edmonton, estime le vice-président des événements et propriétés chez Hockey Canada, Dean McIntosh.
C’est que la bulle d’Edmonton en sera une vraie, une hermétique, ce qui n’est pas totalement le cas à l’heure actuelle au camp de sélection d’Équipe Canada junior à Red Deer, explique-t-il.
« En ce moment, notre position demeure que ce sera sécuritaire de présenter le Championnat mondial junior à Edmonton. Notre plan était de mettre en place un environnement protégé à Red Deer. Les joueurs sont tous venus par vols commerciaux. Les mesures à Edmonton seront plus strictes puisqu’on accueillera des voyageurs internationaux. Ils devront se faire tester et se placer en quarantaine sept jours avant leur départ et les équipes voyageront par vols nolisés. Une fois à Edmonton, ils devront de nouveau s’isoler pendant cinq jours et seront testés quotidiennement. Il y aura aussi une application qui nous permettra de savoir en tout temps où se trouvent les gens dans la bulle. Ça peut paraître extrême, mais notre but est de nous assurer que tout le monde est dans un environnement sécuritaire », a-t-il mentionné, hier, ajoutant avoir le support des différents paliers de gouvernement à l’heure actuelle.
Par ailleurs, toute personne qui aura un résultat positif au-delà du 29 novembre ne pourra participer au Mondial junior.
LAFRENIÈRE DANS LES PLANS
La situation qui touche Équipe Canada junior actuellement change bien des choses à l’interne, mais pas celle-ci : si Alexis Lafrenière veut se joindre à l’équipe, il sera le bienvenu.
L’ailier québécois est actuellement à New York, où il s’entraîne avec les Rangers en vue de la prochaine saison, qui débutera on ne sait quand. Le joueur le plus utile du Mondial junior de l’an dernier devra toutefois donner une réponse rapidement à Hockey Canada, puisque le règlement de la Fédération internationale de hockey sur glace interdit à tout joueur d’être ajouté à un alignement au-delà du 6 décembre.
« La situation actuelle ne mine pas nos chances d’avoir Alexis Lafrenière. Il y a des précautions qu’on pourrait prendre afin de l’avoir avec nous. Présentement, il est à New York et, s’il décidait de nous rejoindre, il devrait se prêter à une quarantaine de 14 jours. Nous sommes toujours en conversation et nous avons regardé plusieurs options, mais sa venue n’est pas hors de question », a mentionné le premier vice-président des équipes nationales chez Hockey Canada, Scott Salmond.