Hygiène fédérale

Encore une fois, toute une leçon de vie émane de la vénérable Chambre des communes à Ottawa, et celle-là, retenez-la bien. Ne jamais, mais au grand jamais, vous promener tout nu devant l’ordinateur de votre bureau.

Le député de Pontiac, monsieur William Amos, s’est fait prendre, ses collègues l’ont vu complètement dénudé. Il a dû s’excuser. Il y aura enquête et c’est normal parce qu’il y a ambiguïté.

Le député a expliqué qu’il était en train de changer de vêtements entre une séance de jogging et la période de questions aux Communes et que la vidéo de son ordinateur avait été allumée accidentellement. Bon !

Première question, votre honneur, et c’en est une d’hygiène. Dois-je comprendre que le député passe de ses vêtements d’entraînement à ceux de parlementaire sans aller sous la douche ? À moins que… S’il ne transpire pas, c’est qu’il ne court pas assez vite et s’il n’est pas assez rapide, ça peut en faire un bon député. Question supplémentaire. Gardet-il les mêmes bas ? Pas obligé de répondre.

Quant à la vidéo enclenchée accidentellement, on sait que ça arrive à tout le monde inopinément, fortuitement ou n’importe comment surtout lorsqu’on passe tout nu devant son ordi.

D’ailleurs, aux Communes, le très vigilant président de la Chambre, Anthony Rota, n’a pas raté l’occasion et s’est empressé de mettre en garde toute la députation. Il faut faire très attention lorsqu’on est proche d’un micro ou d’une caméra. Un conseil de pro. On ne sait jamais lorsqu’une caméra vidéo peut se mettre à record toute seule.

Au pire, tant qu’à éviter l’étape du lavage après le jogging, le député Amos aurait pu également par prudence ou petite gêne garder ses sous-vêtements.

J’imagine que, lors du prochain meeting libéral, les collègues en profiteront pour conseiller William Amos et lui rappeler, dans un esprit sain et un corps fin, qu’il est toujours préférable de garder en mémoire que le bureau n’est pas un endroit idéal pour se déshabiller ne serait-ce que partiellement. L’ex-président Clinton en garde un souvenir impérissable.

DOUBIDOU

■ J’ai joué au golf avec mon masque et c’est commode. Je le monte sur mes yeux quand vient le temps de regarder le score sur la carte.

■ « Maudit masque ! Plus personne ne veut voir mes spectacles ! » (Un ventriloque)

■ Le député tout nu voulait bien illustrer le prochain budget Trudeau.

■ Êtes-vous en train de me dire qu’Accurso ne sera pas accursé ?

■ Truc pour maintenir son poids. Mangez des demi-portions de bouchées doubles.

■ Est-ce que ça existe un tatoueur sans dessin ?

■ Iriez-vous aux funérailles de quelqu’un qui n’est pas venu aux vôtres ?

■ « Je suis fort parce que je connais mes faiblesses. »

■ Un verre de vin, c’est pour la santé. Le reste de la bouteille, c’est pour le moral.

À demain aux sports…