CAUFIELD PEUT PRENDRE LA PRESSION
Joël Bouchard croit que le jeune attaquant a un bon bagage pour faire sa marque
Fraîchement rappelé au sein de l’escouade de réserve du Canadien, Cole Caufield semble être bien équipé pour faire face à la pression du marché montréalais, foi de Joël Bouchard.
« Si tu veux jouer au hockey dans la Ligue nationale de hockey et que tu ne sais pas gérer la pression, ça ne fonctionnera pas, a lancé hier l’entraîneur du Rocket de Laval. Tu ne marques pas ce nombre de buts là en étant incapable de gérer le hockey », a-t-il poursuivi à propos de l’auteur de quatre points, dont trois filets, en deux matchs dans la Ligue américaine.
« Il le sait, il n’est pas niaiseux. Il est très intelligent. Son nom est dans son dos tous les jours et il le sait. Il sait le nombre de buts qu’il a marqués. C’est ça un joueur de hockey », a ajouté Bouchard avec confiance.
Sans en parler ouvertement, on a l’impression que Bouchard ne tomberait pas en bas de sa chaise si le jeune homme de 20 ans du Wisconsin entamait son parcours dans le circuit Bettman au courant de la prochaine semaine.
« C’est un bon joueur. Le gars n’a pas inscrit tous ces buts-là en étant chanceux. Il travaille fort et nous l’aimons. Nous allons nous garder une petite gêne, parce qu’il y a une période d’adaptation et qu’il n’a pas joué beaucoup. Nous ne parlons pas d’un joueur qui sort de nulle part, caché entre deux arbres au Kazakhstan. Cole Caufield, les gens le connaissent depuis qu’il a 12 ou 13 ans », a imagé l’entraîneur du Rocket.
CÔTOYER PRICE ET COMPAGNIE
Bouchard n’est pas dans le secret des dieux concernant les intentions du CH.
« Ils ne m’ont pas dit s’il allait jouer. Moi, je n’ai rien à voir là-dedans », a-t-il affirmé.
Bouchard a toutefois partagé le message clé de l’organisation, soit que le Tricolore voulait qu’il profite de la pause dans les activités du Rocket pour qu’il s’exerce avec des joueurs de la LNH.
« Nous ne jouons pas cette semaine et nous voulons que Cole côtoie les gars de la Ligue nationale. »
« Cole n’a jamais fait de camp d’entraînement, il n’a pas eu le privilège que les gars de la Ligue canadienne ou les Européens ont. […] Il n’a pas eu la chance de rencontrer Carey Price ou les gars de la LNH comme les gars qui ont participé au camp d’entraînement », a-t-il ajouté, en effleurant la règle qui empêche les joueurs de la NCAA de participer au camp d’entraînement des équipes qui les ont repêchés.
UNE ATTITUDE EXEMPLAIRE
Si jamais le choix de premier tour au repêchage de 2019, le 15e au total, ne revient pas avec le Rocket cette saison, il aura laissé une excellente impression à Bouchard.
Ce dernier a d’ailleurs tenu à le lui dire lorsqu’il l’a appelé pour lui annoncer que le Canadien avait besoin de lui au sein de l’escouade de réserve.
« Je lui ai dit que la chose dont j’étais le plus content de son passage avec nous, ce n’était pas qu’il ait compté des buts ou qu’il nous ait aidés à gagner des matchs, mais c’est son ouverture d’esprit. Il a été un bon coéquipier et il s’est bien intégré. Il a été enthousiaste, investi et impliqué. Ça, c’est important », a insisté Bouchard.