Censurer ceux qui croient qu’un homme ne sera jamais une femme ?
C’est une histoire française, mais c’est aussi une histoire occidentale.
C’est une histoire à propos d’un livre, Transmania, écrit par deux jeunes militantes féministes, Marguerite Stern et Dora Moutot.
C’est un livre polémique, certes, mais qui repose sur une enquête fouillée, occupée à comprendre les dérives de l’idéologie transgenre telle qu’elle s’est imposée dans le monde occidental depuis 15 ans.
PARIS
Et c’est désormais un livre censuré par la mairie de Paris.
Je vous raconte. Magnus, l’éditeur de ce livre, avait payé une campagne d’affichage publicitaire pour en faire la promotion.
Mais plusieurs figures importantes de la mairie de Paris, une mairie de gauche, ont crié au scandale et répété en boucle sur les réseaux sociaux qu’on ne saurait tolérer la promotion d’un tel ouvrage. Pourquoi ?
Parce qu’il tomberait dans la catégorie du discours haineux.
Et cela pour quelle raison ?
Parce que les partisans de la théorie du genre assimilent toute remise en question de leur idéologie à un discours haineux.
Ils appellent cela la transphobie.
Par exemple, si vous affirmez qu’il ne suffit pas de se sentir femme pour le devenir (et cela, même si vous êtes biologiquement et anatomiquement un homme), vous serez accusé de transphobie.
Si vous affirmez qu’un homme ne pourra jamais accoucher, vous serez aussi accusé de transphobie.
Si vous vous opposez à ce que des hommes biologiques qui s’identifient comme femmes participent à des compétitions sportives féminines, vous serez encore accusé de transphobie.
HAINE ?
Et dès lors, contre vous, tout sera permis. C’est ainsi que la mairie de Paris a exigé le retrait de la campagne publicitaire, parce qu’elle irait contre les valeurs de la ville.
Et les affiches ont été retirées. C’est ce qu’on appelle une censure idéologique, contraire à l’esprit démocratique.
Et cet esprit de censure progresse partout en Occident.