Le Journal de Montreal

Alcaraz rassure à son retour de blessure

L’Espagnol était à l’arrêt depuis près d’un mois

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MADRID | (AFP) Mis à l’arrêt forcé par son avant-bras droit blessé, Carlos Alcaraz, numéro 3 mondial et double champion en titre à Madrid, a bien paru hier dans la capitale espagnole.

Avant Madrid, Alcaraz avait été contraint de renoncer à Monte-Carlo et Barcelone, ses deux premiers rendez-vous de la saison sur terre battue. Si bien que le jeune Espagnol n’avait plus joué depuis un mois (défaite en quarts de finale à Miami, contre Dimitrov). En confiance, devant les siens, « Carlitos », même avec un manchon protecteur au bras droit, a immédiatem­ent repris ses marques et est apparu particuliè­rement vif et inspiré pour un retour au jeu. En 68 minutes, la partie était bouclée, vite fait, bien fait, 6-1 et 6-2 aux dépens du Kazakh Alexander Shevchenko (59e).

« On est de retour, Madrid », s’est-il réjoui sur la caméra tendue aux joueurs en fin de match.

« Je me suis senti très bien sur le court, je n’ai rien senti à l’avant-bras. C’est quelque chose qui, même si on veut éviter, me trottait dans la tête, sur chaque coup droit, sur chaque balle appuyée », explique Alcaraz.

« J’ai joué un match très complet, je me suis surpris moi-même du niveau auquel j’ai joué. Mais le principal, c’était (de savoir) comment j’allais me sentir et si j’allais ressentir quelque chose, ça n’a pas été le cas et j’en suis très content », souffle-t-il.

DÉCISION PRISE LA VEILLE

Le protégé de Juan Carlos Ferrero n’a pourtant pris que la veille la décision de défendre son titre dans la capitale espagnole.

« En m’entraînant avant Barcelone, j’ai fait trois pas en arrière. Après, j’ai passé une semaine sans toucher la raquette, jusqu’à lundi à Madrid. Je suis venu ici sans savoir ce qui allait se passer. Comme je ne sentais rien, j’ai augmenté petit à petit l’intensité à l’entraîneme­nt, jour après jour. Et jeudi, j’ai joué un set contre Medvedev et comme je n’ai rien senti de toute l’heure et demie d’entraîneme­nt, je me suis dit que j’étais prêt à jouer », raconte-t-il.

Son coup droit, l’arme principale de son jeu et précisémen­t le coup qu’il était incapable de frapper correcteme­nt à l’entraîneme­nt au début du mois, a retrouvé de son mordant, même si Alcaraz prend soin de ne pas l’expédier encore à pleine puissance.

« J’ai frappé moins fort que d’habitude. C’est contre nature pour moi, convientil, mais jouer avec plus de relâchemen­t m’aide aussi beaucoup, à jouer plus en sensations et vers l’avant. »

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PHOTO AFP L’Espagnol Carlos Alcaraz portait un manchon protecteur au bras droit, hier, au tournoi de Madrid.

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